[08/01/2007 14:47:55] PARIS (AFP) La Bourse de Paris montait lundi en milieu de séance, le CAC 40 prenant 0,43%, entraîné par l’envol de l’action EDF, qui bénéficie de spéculations sur des acquisitions en Europe dès 2007. A 11H55 (10H55 GMT), l’indice parisien prenait 22,28 points à 5.539,32 points dans des échanges de 1,41 milliard d’euros. Londres gagnait 0,28%, Francfort 0,38% et l’Eurostoxx 0,25%. New York a reculé vendredi, plombée par un avertissement sur résultats de Motorola et un rapport sur l’emploi ayant ravivé les craintes inflationnistes: l’indice Dow Jones a perdu 0,66%, tandis que le Nasdaq a cédé 0,78%. Les analystes restent cependant confiants sur les perspectives économiques. “A son tour, la faiblesse du pétrole et des matières premières au premier semestre devrait nourrir un rebond de l’activité américaine au second semestre”, estiment les analystes du Crédit Mutuel CIC, dans une note à leurs clients. TOTAL (+0,28% à 52,95 euros): les cours du brut profitaient d’un rebond technique dans les échanges électroniques en Asie après le plus bas depuis juin 2005 atteint la semaine dernière, ont indiqué des courtiers. A 10H40 GMT, le baril de “light sweet crude” pour livraison en février progressait de 44 cents à 56,75 dollars contre 56,31 dollars vendredi soir à New York. Le baril a récemment terminé à son plus bas niveau en clôture depuis le 15 juin 2005. EDF (+3,11% à 53,10 euros) décroche la plus forte hausse du CAC 40, alors que les analystes évoquent la perspective d’acquisitions en Europe et les déclarations confiantes du président de RTE, qui laissent entrevoir des solutions européennes n’incluant pas la scission de cette filiale par EDF. La Société Générale a relevé lundi de 10% son objectif de cours à 66 euros, en soulignant que la baisse de l’endettement du groupe permettrait de réaliser des acquisitions à l’échelle européenne dès 2007. Par ailleurs, André Merlin, président de Réseau de transport d’électricité (RTE) s’est fait rassurant dimanche, en déclarant sur France Info qu’il “n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à une séparation de propriété” entre EDF et RTE. GDF (+1,36% à 34,97 euros) atténue sa progression après une ouverture en très forte hausse. Selon le Crédit Mutuel CIC, GDF serait comme EDF bénéficiaire d’une éventuelle décision de la Commission de Bruxelles de ne pas séparer les réseaux de transports d’énergie des activités de production. SAINT-GOBAIN (+2,75% à 65,45 euros) demeure exposé aux rumeurs de fusions et acquisitions, selon les analystes. Toutefois, “il y a des rumeurs d’OPA sur le groupe en permanence”, a tempéré un autre analyste et “je ne vois aucune raison qui justifie la progression du titre ce matin”. Le cours de Saint-Gobain avait déjà grimpé début décembre sur des rumeurs de rachat potentiel de la part de Lafarge, selon lesquelles Albert Frère, détenteur de 13,2% du capital de Lafarge, envisageait de prendre une participation dans Saint-Gobain. EADS (+1,21% à 26,01 euros): le lanceur de satellites européen Arianespace a réalisé un exercice 2006 à l’équilibre et un chiffre d’affaires d’un peu moins d’un milliard d’euros, annonce son directeur général Jean-Yves Le Gall dans la Tribune de lundi. “En 2006, nos comptes sont équilibrés pour un chiffre d’affaires de 985 millions d’euros”, annonce-t-il. PEUGEOT (+1,11% à 54,45 euros): les ventes mondiales de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 0,7% en 2006, à 3,366 millions d’unités, contre 3,390 millions un an auparavant. “Dans un environnement toujours fortement concurrentiel, le marché européen devrait se maintenir en 2007 au niveau de 2006”, estime PSA, avant d’ajouter que le “rajeunissement des gammes” devrait “permettre au groupe de retrouver la croissance de ses volumes en Europe”. Par ailleurs, Oddo Securities a relevé lundi de 11% son objectif de cours à 60 euros, en estimant que la hausse du titre va se poursuivre. |
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