Bilan d’un chroniqueur

 
 

ref150107.jpgComme
il se doit durant chaque premier trimestre de chaque année, chacun fait son
bilan de l’année précédente : les banques qui occupent des pages entières
pour annoncer les bénéfices réalisés, les sociétés parce que c’est
nécessaire et obligatoire, les pays qui se mettent à calculer à la dixième
de décimale près l’évolution de leur PIB, PNB, et il y a aussi mon patron
qui compte le nombre de pages lues de ce canard volatile … 

Alors, faisons notre bilan, comme ça je ferai d’une pierre 2 coups : je
ferai un papier de plus pour justifier mon maigre salaire, et je ferai le
point de ce qui s’est passé dans ma petite tête l’année passée. 

Comme il faut le rappeler, l’année 2006 n’a pas été bonne pour le foot, mais
on s’est rattrapé avec le hand : comme tout bon Méditerranéen, on ne sait
pas bien utiliser nos pieds mais pour les mains, on est les rois …  

Durant l’année 2006, j’ai beaucoup voyagé et visité un certain nombre de
pays du Middle East ; et c’est en y allant que l’on comprend beaucoup de
choses qui, de loin, nous semblent opaques ; on n’y voit toujours pas clair.
Dans cette région du monde et en attendant la guerre de l’eau –imminente aux
dires des spécialistes-, les autres fluides qui y coulent sont noirs et
rouges et je ne vous fais pas un dessin, car si cela continue, ils vont
devenir miscibles et là, l’explosion n’est pas loin.  

Durant l’année 2006, j’ai eu droit à beaucoup de réactions et beaucoup de
compliments -j’avoue que je préfère, de par ma nature, les critiques car
là-dessus je rebondis et cela me donne l’occasion de faire un papier sur la
réaction : cela s’appelle une réaction en chaîne. Vous savez que le principe
du réacteur atomique est basé sur des réactions en chaîne ou, pour faire une
plus jolie comparaison, sur la théorie des dominos.  

D’ailleurs, à propos de dominos, les dégrèvements en cascade sur les
recharges électroniques d’un portable auraient pu m’inspirer un papier,
hélas ou heureusement, l’administration m’a coupé l’herbe sous les pieds et
rectifié le tir ; c’est pas un bon présage que l’administration tienne
compte d’un papier pour rectifier le tir, messieurs les enfants de Don
Quichotte du journalisme … 

Allez, au prochain papier, et que Dieu sauvegarde notre pays de tous les
mots et de tous les maux !