[15/01/2007 15:34:34] PARIS (AFP) Le gouvernement envisage plusieurs “pistes” pour perfectionner le dispositif “Alerte Enlèvement”, notamment d’associer les sites internet des grands médias et les aéroports, a indiqué lundi le ministère de la Justice, alors que le plan vient d’être déclenché deux fois avec succès. “La principale piste est d’associer les sites internet”, a-t-on déclaré à la Chancellerie, le ministère qui avait accueilli la signature, en février 2006, de la convention instaurant le dispositif. Ce dernier consiste à lancer dans les médias audiovisuels, les agences de presse et sur les panneaux des gares et des autoroutes une alerte massive à la recherche d’un enfant enlevé et de son ravisseur présumé. D’autres améliorations possibles consisteraient à “étendre le dispositif aux pays frontaliers”, si besoin est, ou à associer les sociétés d’exploitation des aéroports qui n’ont pas été partenaires de la convention initiale à l’inverse de la SNCF, de la RATP et des sociétés d’autoroute. Au moment du lancement du dispositif “on ne pouvait pas attendre tout le monde”, a plaidé lundi la Chancellerie. Après le double déclenchement du plan en l’espace de 48 heures en région parisienne, “il va y avoir des réunions de +débriefing+ entre nous (au ministère de la Justice, ndlr), avec les médias” et les autres ministères partenaires, Transports, Défense et Intérieur, a-t-on ajouté de même source. “Des idées vont pouvoir germer” ou des opinions émerger, sur des questions telles que “Est-ce que les messages étaient trop courts, trop longs? Est-ce qu’à la télévision le message ne devrait pas être lu par un journaliste plutôt que défiler à l’écran”. Sur le nombre de recours au dispositif, la Chancellerie a estimé que “compte tenu des critères restrictifs à respecter, il n’y en aura que quelques uns par an, pas plus d’une dizaine”. Cette estimation, qui se fonde sur l’expérience de professionnels, notamment de magistrats, n’a pas évolué depuis l’instauration du plan, a-t-on encore souligné. |
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