L’Algérie
a achevé l’opération de son désendettement le 30 novembre 2006, et ce par la
signature avec la Pologne d’un protocole d’accord, pour le paiement d’une
dette de 12 millions US $.
Ce
processus de désendettement a ramené le volume global de la dette algérienne
à un ratio de 5% du PIB, soit à 5 milliards US $.
Dès
2007, l’Algérie va changer de statut et il va devenir prêteur. Il
faut noter que l’Algérie a initié un programme d’investissement public en
infrastructures de 100 milliards US $, financé par le trésor public.
Contrairement à la Libye, où on ne voit pas l’impact de l’envolée des prix des
hydrocarbures sur les infrastructures ou même sur l’autoroute Tripoli-Ras
Jedir qui demeure à l’état de projet, l’Algérie a investi une bonne partie
de ses rentrées de devises dans l’infrastructure autoroutière,
aéroportuaire, télécoms et la construction de 1 million de logements.