Pourquoi faire simple ….. Quand on peut faire compliqué ….

Cet adage
semble être la devise de beaucoup de nos services administratifs qui
cherchent par tous les moyens à compliquer la vie du concitoyen, cela est
d’autant plus dommage que le pouvoir politique
s’ingénie tous les jours à chercher et à trouver des solutions aux problèmes
de fonctionnement du pays et de ses composantes : emploi, création
d’entreprises, formation, etc.  

On a
presque l’impression que l’Etat, avec un grand ‘’E’’ fabrique des voitures
indestructibles et l’administration des routes où il y a plus d’ornières que
de bitume, et les exemples sont légion et il faudrait plus d’un article pour
les décrire :

–
Commençons par les choses qui ne fâchent pas : l’ETAT, par les différentes
banques qu’il a créées, encourage la création d’entreprises, et par sa
législation, favorise le recrutement en prenant par exemple en charge la
CNSS durant de longues années. Ces exemples semblent bien s’exporter aussi
bien dans les pays pauvres que riches : la France ne vient-elle pas de créer
une exonération des charges pour les 2 premières années de recrutement ! Les
avantages fiscaux et l’installation d’université à l’intérieur du pays ont
freiné avantageusement l’exode rural, etc.

–
Evidement, il y a le revers de la médaille… Commençons par le commencement :

* Pour
monter un projet, il faut avoir une idée, et une bonne qu’il faut justifier
et rendre ‘’factible’’ (c’est-à-dire bancable en
quelque sorte), or les bonnes idées sont rares et quand vous en avez
une, rien ne vous protège du plagiat ou carrément que votre idée soit
reprise sans autre forme de procès, comme dirait l’autre, «c’est ce coq
qu’on plume» ;

* ensuite
et quelles que soient l’intervention de l’ETAT et sa bonne volonté, il faut
avoir des garanties et là le système bancaire se fait tirer les oreilles, il
y a tellement de créances carbonisées et ‘’carbonisables’’ que le banquier
ne suie plus : allez demander une caution bancaire sans garanties, tintin ;

* Enfin,
dans le fonctionnement de tous les jours, il faut un fonds de roulement car
on est encore dans un pays où le plus grand client est l’administration,
mais une administration qui paie au bout de 90 jours mais à partir de quand.

Certaines
poussent le vice pour vous payer à exiger le beau papier rose de la CNSS que
vous n’avez pas pu payer puisque vous ne l’avez pas été vous-même. C’est ce
qu’on appelle la quadrature du cercle. Je ne voudrais pas citer ces
«retenues transparentes» comme ces timbres de 300 millimes que l’on voit
apparaître sur toutes les factures et qui, dans le cas du téléphone
portable, rapportent un joli pactole –plus de 60 millions de DT,
semble-t-il.

Pour
conclure, les tracasseries comme ce beau timbre de voyage créé pour une
année mais qui semble avoir la vie dure et a même pris du galon et qu’il
faut aller chercher et faire coller sur le passeport. Gare à vous si vous le
perdez, vous ratez l’avion !

Pour ma
part, je vous dis que, si on continue à créer des problèmes, on va finir par
rater le coche !