Lancement du chantier de la mise à niveau des circuits de distribution

 
 

marche210906240.jpgSix
mois après le diagnostic, les trois bureaux d’études (ACC, BLEZAT et
IDEACONSULT) chargés du dossier, ont prescrit le remède devant permettre
aux multiples faiblesses des circuits de distribution des produits agricoles
et de la pêche et en proposant une stratégie de mise à niveau.

Après près d’une année d’étude et de réflexion, voici fin prête la stratégie
de mise à niveau des circuits de distribution des produits agricoles et de
la pêche. Officiellement présentée jeudi 18 janvier 2007 par les trois
bureaux d’études qui l’ont élaborée, cette stratégie vise la réalisation de
cinq objectifs primordiaux : «valoriser la qualité des produits, assurer la
fluidité et la transparence des transactions, respecter les règles d’hygiène
et d’environnement, préserver les intérêts économiques de l’Etat et des
collectivités et assurer la compétitivité vis-à-vis de la concurrence
future.

Six mois après avoir analysé les faiblesses du dispositif actuel (dont en
particulier un certain tassement de la progression du CA, la non fiabilité
manifeste des données relatives aux transactions, le maintien des mêmes
produits et des mêmes services depuis la création du marché de gros il y a
22 ans, la persistance de problèmes d’hygiène, et des dysfonctionnements
résultant de l’état des équipements et des infrastructures), les trois
bureaux d’études (ACC, BLEZAT et IDEACONSULT), qui ont travaillé depuis
près d’une année à l’élaboration d’une stratégie de mise à niveau de ces
circuits, ont présenté leurs recommandations, lors d’un atelier organisé
jeudi 18 janvier à «La Maison de l’Exportateur».

L’approche recommandée pousse, d’un côté, à améliorer ce qui existe (le
marché de gros de Bir El Kassaa), et, de l’autre, à créer une nouvelle
«plateforme agroalimentaire».

A
Bir El Kassaa, la mise à niveau va toucher les infrastructures (voiries et
bâtiments, réalisation d’une halle aux poissons, maintenance des équipements
de frigorification et construction d’une clôture), le système d’information,
l’hygiène/sécurité alimentaire et l’organisation/management du marché.
Etalée sur quatre ans (2006-2009), cette opération coûtera plus de 7
millions de dinars.

Mais en plus de la mise à niveau de l’actuel marché de gros, le bureau
d’études IDEACONSULT a étudié l’opportunité de créer une «plateforme
agroalimentaire». Une option en faveur de laquelle ce bureau d’études avance
cinq arguments.

D’abord, selon lui, la nouvelle stratégie «met en jeu des concepts
particulièrement innovants par rapports à l’existant».

Ensuite, quoiqu’on fasse, «la mise à niveau du marché de Bir El kassaa «se
heurtera à des limites structurelles liées à son histoire
socioprofessionnelle».

En outre, ce marché «aura tendance à multiplier par 4 ses superficies
couvertes, pour faire face à ses besoins, dans les limites actuelles de
produits et services».

Egalement, la nouvelle plateforme «aura à développer une nouvelle race
d’entrepreneurs, de nouveaux types et gammes de produits et de services».
Enfin, cette nouvelle plateforme «n’est pas concurrente mais complémentaire»
du marché actuel.

Après avoir étudié neuf sites, à l’aide d’une grille à neuf critères (dont
en particulier l’opérationnalité, l’impact sur le marché de Bir El Kassaa,
l’accessibilité, la desserte actuelle par les infrastructures, les
infrastructures prévues, le bassin d’emploi et les coûts d’aménagement), le
bureau d’études en a retenu 5 susceptibles, selon lui, d’accueillir la
nouvelle plateforme (Djebel Oust, Mornaguia, Borj El Amri, Jdeida et Bir El
Kassaa).