[26/01/2007 18:34:13] PARIS (AFP) Nestlé France a annoncé vendredi au comité d’entreprise la suppression de “350 emplois” à son siège de Noisiel (Seine-et-Marne) d’ici la fin 2008, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. “La direction générale de Nestlé France a annoncé jeudi (…) qu’elle supprimait 350 emplois à Noisiel d’ici la fin 2008 sous la forme de préretraites et de départs +volontaires+ sur les 950 emplois existants”, a indiqué Jean-Pierre Ribout, délégué syndical central CGT. La direction de son côté a souligné que “350 emplois permanents et non permanents dans les fonctions support” seront supprimés “sur 1.800 collaborateurs du siège”. Elle a ajouté que ces mesures feraient l’objet de “mesures de départ anticipé de fin de carrière, de préretraites, de mesures de mobilité interne” et que toutes ces dispositions seraient l’objet de “discussions avec l’intersyndicale”. Elle a justifié ces mesures qui, selon elle, n’entraîneront “pas de licenciement”, par “l’évolution des marchés (qui) nécessite des adaptations permanentes pour renforcer la compétitivité”. Nestlé France “accélère le développement de (ses) marques” et doit “mobiliser les ressources nécessaires pour mieux servir (ses) clients” et donc “optimiser l’efficacité des fonctions support (RH, informatique, finance, comptabilité) au service des unités opérationnelles” a-t-elle précisé. De son côté, la CGT du siège social a déclaré, dans un communiqué, être “indignée de cette nouvelle restructuration qui survient après celles des usines laitières et la disparition de l’établissement de Saint-Menet à Marseille”, tout en soulignant “les graves menaces qui pèsent sur les sites de Dijon et de Challerange” dans les Ardennes. Le syndicat a également affirmé que “ces restructurations continuelles sont dénuées de fondements économiques” et qu’elles bénéficient de la complaisance des pouvoirs publics”. Mi-novembre, la CGT de Nestlé France, à laquelle se sont joints d’autres syndicats dans certains sites, avait mené une “journée nationale d’action” dans l’ensemble des usines, avec des arrêts de travail de 2 à 24 heures pour dénoncer les “restructurations” et les menaces qui planaient sur certains sites. Selon la CGT, outre le siège, les sites de Dijon (500 emplois), Quimperlé (Finistère, 200 salariés), et Challerange (Ardennes, 80 emplois) sont “menacés”. |
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