Un
chroniqueur critiqué a été lu, et ta réaction m’a comblé de bonheur et comme
généralement je ne reçois que des messages d’autosatisfaction sur le contenu
de mes papiers, tu ne peux pas imaginer mon bonheur et celui de mon patron
qui, du coup, m’a augmenté… Merci Sylvia de cette belle réaction, car tu
portes une attention soutenue au contenu de WMC, ce canard volatile que la
technologie importée nous a permis de mettre au point
Un
chroniqueur, c’est généralement quelqu’un qui voit les choses sous un autre
angle –parfois tordu voire biaisé- et aussi qui a des passages à vide quand
l’actualité ne l’inspire pas : regardez autour de vous : que font la
majorité des gens : ils vont au boulot –je n’ai pas dit qu’ils travaillent-,
ils mangent, ils regardent la télé –d’ailleurs les écrans deviennent aussi
plats que leur contenu- et ils dorment. Et encore heureux que chez nous, à
ma connaissance, il n’y a ni Don Quichotte ni Emaüs.
Très
peu de gens lisent ; ces temps-ci il y a quelques films qui essaient de
remuer la léthargie ambiante, et encore, il fallait aller découvrir un
peintre en bâtiment qui faisait son cinéma dans son coin, loin de toute
subvention ni autre forme de procès. Evidement, ajoutez à ce phénomène un
climat qui ne fait que favoriser le gel des neurones.
Donc, mes chroniques deviennent rares et peu fournies, mais que voulez-vous,
il faut remplir son papier pour survivre … Alors pour m’aider à traverser
l’hiver, je te propose de choisir un thème et de rédiger 400 mots sur le
sujet que tu souhaites ; tu verras que ce n’est pas toujours évident
d’écrire et de développer des idées. Evidement tu me répondras que cela
n’est pas ton métier, je te dirai que moi aussi je suis chroniqueuse par
plaisir et WMC m’offre l’hospitalité de ses colonnes.
Je
te précise que 400 mots, c’est moins de 10 mn sur son micro et un peu de
sueur ; et si cette opération réussit et tu relèves le challenge, je
lancerai dans WMC une rubrique «chroniqueurs en herbe» pour les lecteurs de
ce journal qui a voulu ajouter une pointe d’humeur à son contenu sérieux,
lequel contenu, par un simple clic, on jette ensuite à la poubelle.
N’oublie surtout pas que, dans nos poubelles, il y a de l’or et tout ou
presque est recyclable.
J’attends avec impatience ton papier et tes idées. Merci
Un
