[05/02/2007 18:00:43] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en très faible hausse lundi au terme d’une séance hésitante, le CAC 40 gagnant juste 0,07%, dans un marché tiraillé entre des indicateurs positifs en Europe et aux Etats-Unis et des résultats décevants de groupes comme Faurecia, Havas et Atos Origin. L’indice parisien vedette a pris seulement 3,81 points à 5.681,11 points, dans un volume d’échanges de 4,7 milliards d’euros. Il a cependant atteint un nouveau meilleur niveau de clôture depuis mai 2001. Londres a gagné 0,11%, Francfort a cédé 0,17% et l’Eurostoxx 50 a abandonné 0,02%. La Bourse de Paris a oscillé depuis l’ouverture entre hausse et baisse. Selon des opérateurs, elle a été privée d’une direction en provenance des marchés américains, où le Dow Jones et le Nasdaq étaient pratiquement stables en fin d’échanges européens. La tendance a cependant été soutenue dans l’après-midi par le baromètre ISM, qui mesure l’activité du secteur des services aux Etats-Unis. Cet indice a agréablement surpris les investisseurs en progressant à 59% en janvier contre 56,7% en décembre, alors que les analystes s’attendaient à un indice à 57%. L’indice PMI, son équivalent pour la zone euro, a quant à lui a atteint son plus haut en six mois à 57,9 points en janvier, contre 57,2 points en décembre, quand les analystes tablaient au contraire sur un recul à 56,7 points. Accor (+1,90% à 67 euros) a profité du relèvement de 21% à 85 euros de l’objectif de cours des analystes d’UBS, selon qui le groupe hôtelier pourrait reverser jusqu’à 6,2 milliards d’euros à ses actionnaires d’ici deux ans. Total (+0,66% à 53 euros) a été porté comme les autres valeurs pétrolières par une hausse des cours du brut, alors que son futur patron Christophe de Margerie a indiqué que son groupe devrait sans doute s’intéresser dans l’avenir à l’énergie nucléaire. EADS (-1,76% à 25,15 euros) s’est retrouvé sous pression, sur fond de levée de bouclier en Allemagne contre le risque de fermetures de sites d’Airbus du plan de restructuration de la filiale. Faurecia (-5,46% à 51,10 euros), l’équipementier automobile pris en tenailles entre le ralentissement du secteur en Europe de l’Ouest et le prix élevé des matières premières, a gonflé sa perte nette à 447,9 millions d’euros en 2006, contre 182,5 millions un an plus tôt. Une mauvaise nouvelle que la promesse du retour à une marge opérationnelle de 4% d’ici deux à trois ans (contre 0,6% en 2006) n’a pas suffi à compenser. Havas (-3,03% à 4,48 euros) a déçu les investisseurs en annonçant un chiffre d’affaires de seulement 1,472 milliard d’euros en 2006, en hausse de 0,8%, dans la fourchette basse des prévisions des analystes, et un ralentissement de sa croissance interne à 0,6%, contre 2,5% un an plus tôt. Atos Origin (-2,15% à 43,32 euros) a annoncé des résultats 2006 en baisse, plombés comme attendu par la perte d’importants contrats au Royaume-Uni, et a présenté un plan de redressement sur trois ans, accueilli avec prudence par les analystes, certains en critiquant le coût très élevé. TF1 (-3,23% à 25,14 euros) a reculé sans nouvelle particulière, à une semaine de l’annonce de ses résultats annuels. Les analystes d’Exane BNP Paribas avaient abaissé vendredi leur objectif de cours sur le groupe de 17% à 26 euros, après avoir revu à la baisse leurs estimations de recettes publicitaires. Bacou-Dalloz (+3,15% à 99,95 euros), qui fabrique notamment des masques respiratoires et dont les ventes avaient été portées en 2006 par les besoins de protection contre la grippe aviaire, a été recherché par les investisseurs après la confirmation du retour du virus H5N1 dans deux pays européens, le Royaume-Uni et la Hongrie. NRJ Group (+3,91% à 14,34 euros) a signé la plus forte hausse des valeurs du Service de règlement différé (SRD). Le Crédit Mutuel-CIC (CM-CIC) va porter à 50% contre 10% actuellement sa participation dans NRJ Mobile, la filiale de téléphonie mobile du groupe audiovisuel. Unibail (+3,84% à 208 euros) a été dopé par les commentaires favorables de la banque d’affaires JP Morgan, qui considère la foncière comme une des meilleures valeurs du secteur immobilier européen, et a donc conseillé à ses clients de la “surpondérer” dans leurs portefeuilles. Infogrames (+3,57% à 29 centimes) va lancer la dernière étape de son plan de désendettement. |
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