En
marge de la réunion du Conseil ministériel maghrébin pour les eaux et
l’irrigation tenu le 22 et 23 janvier 2007 en Mauritanie à Nouakchott, le
Ministre de l’Agriculture tunisien et son homologue mauritanien ont abordé
le projet de
partenariat entre la SONEDE et la SME (Société Mauritanienne des Eaux).
Des formations sont
assurées par des techniciens tunisiens au profit des techniciens
mauritaniens, dans les domaines de la cartographie, le forage, la
mobilisation et la gestion des ressources hydrauliques et plusieurs projets
pilotes sont en gestation dans le cadre du partenariat triangulaire.
Le partenariat
économique tuniso-mauritanien, est un axe stratégique de développement au Maghreb, et un
exemple de complémentarité pour toute l’Afrique.
Il est à noter que la
Mauritanie connaît un essor économique sans précédent, avec un taux de croissance de 26% en
2006 selon le FMI, une gouvernance et une classe d’hommes d’affaires, qui a
atteint une dimension régionale investissant dans les pays limitrophes,
comme le Sénégal, le Mali, Le Burkina Faso, ou le Bénin.
Un groupe comme
Bouamatou, actionnaire stratégique dans le premier opérateur privé
tuniso-mauritanien (Mattel), dans Mauritanie Airways,… un groupe qui selon
certains milieux d’affaires, compte investir en Tunisie, dans
l’hôtellerie, les services et l’industrie.
Un autre groupe
financier comme celui d’Issalmou Tajeddine, patron de la Banque mauritanienne privée BCI,
et qui vient
d’obtenir une licence au Mali, pour une banque privée.
Si le Maghreb politique
et celui des institutions est en panne, celui de l’économie et des
entreprises est en réelle constitution.
C’est l’économie,
l’entreprise et les échanges humains qui sont entrains de construire le
Maghreb, par la coopération technique ; le commerce formel et informel,
l’investissement croisés dans les secteurs stratégiques, les
télécommunications, la Banque, (le cas d’Attijariwafa bank),…