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Les résultats de la consultation nationale de la jeunesse ne nous étonnent
pas. Cette consultation n’apporte rien de nouveau. Il aurait suffi
d’approcher les jeunes, de les observer, et de les écouter dans tous les
lieux et milieux pour voir leur désarroi, face à une société tunisienne qui
évolue à grande vitesse, avec des obstacles culturels, bloquée par la
tradition, et souvent par des croyances héritées des temps ancestraux.
Les politiques de l’enseignement, depuis les années 60, ont démontré leurs
échecs. Chaque décennie connaît de nouvelles méthodes, des changements
radicaux d’éducation, et les générations successives ont payé cher, très
cher, cette instabílité.
Notre culture générale s’est affaiblie, et on ne sait plus vers quelle
orientation se tourner: sommes-nous Arabes, Africains, Méditerranéens ? Tout
cela et même plus, ce qui fait notre richesse. Mais on voit quelques
rétrécissements de vision des choses, la censure n’arrangeant pas les
choses. La frustration est reine. On se tourne alors vers les cafés, ou
ailleurs. Le résultat n’est pas rose. Comment faire pour que notre jeunesse
s’épanouisse, se prenne en charge, participe à la vie de son Pays? C’est à
nos dirigeants de trouver les réponses, eux qui savent tout! Et qui nous
paternent.
A.M. Tunis
Réaction à l’article :
La jeunesse tunisienne conservatrice et peu branchée (24986)
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