Monétique : Les cartes de paiement gagnent du terrain

 
 

cartepos211.jpgLes
cartes bancaires ont le vent en poupe.Selon l’Arab Tunisian Bank (ATB), l’année 2006 a
vu les indicateurs de la monétique en
Tunisie évoluer à la hausse. 

Ainsi,
avec 147 milles nouvelles cartes au cours de l’année écoulée, on en compte
aujourd’hui 1,099 million, soit une progression de 15% par rapport à l’année
2005 pendant laquelle on a
enregistré une augmentation de l’ordre de 51 mille cartes émises (6%). 

Le nombre des transactions par cartes dépasse les 20
millions d’opérations contre 17 millions d’opérations enregistrées pour la
même période de l’année précédente. Cette évolution positive est accompagnée
d’une baisse des opérations de retrait au profit de celles de paiement. En
effet, les paiements par carte bancaire ont enregistré une progression de
l’ordre de 31% par rapport à l’année 2005, générant 418 millions de dinars
de chiffre d’affaires contre 352 millions de dinars en 2005, soit une
croissance de l’ordre de 19% par rapport à 2005. Même le nombre de
distributeurs automatiques de billets a augmenté de plus d’une centaine,
s’établissant à 838 DAB en 2006 contre 729 DAB à la fin de l’année 2005,
soit un accroissement de l’ordre de 15%. Ce qui est rassurant, car ces petites cartes remettent en général un peu plus
d’ordre dans la relation entre les banques et leurs clients. Mais subsiste un
problème, car si
le secteur financier est en train de faire son travail de manière…
naturelle, d’autres acteurs de la vie sociale manquent malheureusement à
l’appel, -comme toujours allions-nous dire. Il s’agit justement des
sociologues. Ne souriez pas, s.v.p. parce que, dans les pays développés, ce
genre de changement dans le comportement suscite des enquêtes et des études
des plus sérieuses pour répondre à des questions capitales : quelles
répercussions sur la vie de chacun, sur la collectivité, sur les relations
homme/système… ? Et c’est sur la base des réponses qu’apportent les
sociologues que nous comprenons mieux ces phénomènes et que nous pouvons les
intégrer en connaissance de cause à notre vie ou, au contraire, y mettre
fin.