[07/02/2007 23:40:29] PARIS (AFP) Leclerc a lancé jeudi une troisième version de son site internet comparateur de prix et compte en faire la publicité à la télévision, alors que Carrefour a attaqué l’enseigne en justice pour “manquement aux règles de la publicité comparative” sur la version précédente. Cette nouvelle version porte sur des relevés qui ont été pris entre le 8 et le 17 janvier, ce qui en réduit la portée puisque les distributeurs changent les prix dans leurs magasins plusieurs fois dans la semaine, voire dans la journée, afin de s’aligner avec les enseignes concurrentes. En outre, Leclerc ne précise pas quand seront faits les prochains relevés. Leclerc compare 2.327 produits de grandes marques, contre 1.536 dans la deuxième version, soit 670.000 prix comparés. Cette troisième version permet aussi à l’internaute de constituer sa propre liste de courses et de personnaliser ainsi la comparaison. Comme le précédent, ce site compare les prix de huit enseignes (Leclerc, Auchan, Carrefour, Champion, Cora, Géant, Intermarché et Système U). “Jeudi, sur toutes les chaînes de télé, je lance une campagne publicitaire pour valoriser la troisième mouture du site. C’est la première fois qu’un distributeur fait ce genre de publicité en Europe”, a fait valoir à l’AFP Michel-Edouard Leclerc, patron des centres Leclerc. Les distributeurs ont le droit de faire de la publicité à la télévision depuis le début de l’année. Carrefour a par ailleurs annoncé qu’il avait attaqué en justice le 20 décembre les Centres Leclerc pour “manquement aux règles de la publicité comparative” sur leur site internet de comparaison de prix. La plaidoirie aura lieu “courant février” devant le tribunal de commerce de Paris. Le distributeur avait déjà fait fermer un premier site début juin pour “publicité comparative illicite” peu après son lancement en mai. Auchan a aussi assigné Leclerc en justice pour ce site et la procédure est en cours. Le premier site, qui comparaît les prix entre les enseignes Leclerc et ses concurrents locaux sur un panel de produits de consommation courante, montrait que Leclerc était le moins cher sur la quasi-totalité du territoire. Il avait suscité les critiques des enseignes concurrentes et des associations de consommateurs pour son manque de transparence dans la méthodologie. Leclerc est revenu à la charge en novembre, avec la deuxième version. |
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