Un plan de restructuration qui tarde à se mettre en
place, une privatisation au point mort, pour la vente des 51,59% du capital,
et des résultats qui s’aggravent d’un exercice à l’autre : la STIP se porte
mal.
Les derniers indicateurs ne laissent pas apparaître un
quelconque espoir de reprise ; une production en baisse de 39,6% en 2006 par
rapport à 2005, des revenus en baisse de 27,7% avec une baisse de 17,1% sur
les ventes locales et de 37,8% au niveau des ventes à l’export.
Les engagements de la STIP enregistrent, quand même,
une baisse de 5,9 MDT, passant de 135,9 MDT à 130 MDT au terme de l’exercice
2006.
Introduite en bourse le 17/1/2002 à un cours de 16,100
DT, la société a vu la valeur de son titre baisser à 4,300 DT, pour un nominal de 10 DT.
Le dernier dividende distribué (1DT par action) remonte au 15/5/2002, au
titre de l’exercice 2001.
A croire que l’introduction en bourse ne lui a pas du
tout réussi.
