La Tunisie se place en tête des pays africains en termes de compétitivité
pour l’année 2006, selon le classement du forum de Davos, c’est pourquoi
elle démarre une nouvelle génération d’investissements et de mégaprojets.
Le secteur énergétique constitue une composante majeure et un choix
stratégique pour le long terme.
Repères de la stratégie
énergétique de la Tunisie
Consommation
Nationale en pétrole
80.000 barils/jour
Raffinage STIR à
Bizerte
30.000 barils/jour
Importation en 2004
en pétrole
61.000 barils/jour
Importation pétrole
en 2010
70.000 barils/jour
Importation pétrole
en 2020
100.000 barils/jour
Couverture de la
production éolienne en 2004
1%
20 Mégawatts
Couverture de la
production éolienne en 2009
4,2%
175 Mégawatts
Couverture de la
production éolienne en 2020
10%
400 Mégawatts
Production centrale
nucléaire en 2020
20%
900 Mégawatts
Source : TAP
La Tunisie a engagé des actions concrètes pour réaliser ces objectifs.
– Le
projet de la Raffinerie de la Skhira, en stade d’évaluation.
– Lancement
des appels d’offres pour des centrales éoliennes et ce pour atteindre 175 MW
en 2009.
–
Le lancement par la
STEG de la centrale nucléaire, qui sera réalisée en 2020.
Face à des prévisions peu favorables quand au prix des hydrocarbures, ce
secteur pèse sur la compétitivité de l’entreprise et du pays.
Reste que la Tunisie n’a pas développé une vraie stratégie pour le solaire,
ni au niveau de la recherche, ni au niveau de l’utilisation.
Il est souhaitable d’encourager le secteur privé de faireà des recherches
dans le secteur de l’énergie solaire et de lui donner accès aux fonds de la
recherche public.
Il est anormal, de constater qu’en Tunisie que seules les universités,
chercheurs et structures publiques ont accès à ces fonds, faisant ainsi des
pôles technologiques, un environnement clos, fermé sur lui-même.
L’entreprise et le secteur privé doivent être au centre la politique de
recherche de la Tunisie.