Il est vrai que c’est souvent difficile de s’attacher à un «FTAIRI» dans les environs du quartier. Question d’hygiène, de service et de qualité. Il suffit qu’on vous serve des «FTAIR» (beignet) réalisées avec des pâtes mal préparées, en raison d’une équipe instable, des apprentis «FTAIRIAS» mal formés et incapables de vous faire des «FTAIR» dans les règles ; pour vous remettre à en chercher un autre ou tout simplement vous passer de «FTAIR» le dimanche.
Même si ce n’est pas forcément indiqué d’en consommer, dans mon cas, je finis toujours par vouloir en acheter le dimanche. Finalement, j’en détecte un, apparemment nouveau dans le quartier.
Un premier bon point, il est aimable, la boutique est relativement propre et l’équipement semble capable de sortir de bonnes pâtes.
Premier achat, les FTAIRs étaient bonnes.
Le dimanche suivant, je décide d’y revenir… premier signe du succès du nouveau FTAIRI, une file d’attente respectable ; j’attends mon tour en observant les quelques accrochages inévitables, les quelques demandes de passe droit… et quand mon tour arrive, j’en prend six d’un coup (famille nombreuse oblige) … et surprise, notre FTARI y ajoute deux «BAMBALOUNI» gratuits.
Du jamais vu, une première pour moi, à quelques km de là, ces deux «Bambalouni» m’auraient coûté 1 dinar…
En quelques années de fréquentation des «Hmaissias» et des «FTAIRIAS», je n’ai jamais encore vécu ça… un FTAIRI qui fait du marketing… et avec le sourire.
Enfin, un FTAIRI capable de développer une action marketing et un service… je parie qu’on entendra parler de ce FTAIRI et qu’il fera des bonnes affaires et d’autres boutiques,… pourvu qu’il garde le cap.
A quand une chaîne de FTAIRIAS labellisés !