[01/03/2007 11:38:00] LONDRES (AFP) Les cours du brut repartaient à la hausse jeudi matin, soutenus par des stocks américains moins abondants que prévu et le retour de la stabilité sur les marchés financiers mondiaux. Vers 11H00 GMT, sur l’IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 70 cents à 62,59 dollars sur l’échéance d’avril. Il a grimpé jusqu’à 62,74 dollars, nouveau plus haut depuis le 26 décembre. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en avril progressait de 55 cents à 62,34 dollars lors des échanges électroniques. Il a grimpé jusqu’à 62,49 dollars, nouveau plus haut depuis le 26 décembre. “Les marchés boursiers et les marchés des matières premières font chemin à part”, a commenté Ed Meir, analyste de Man Financial, ajoutant que le niveau des stocks “était de nature à soutenir les prix”. En effet, “le resserrement prononcé du rapport entre l’offre et la demande a aidé le pétrole à résister à la déconfiture des marchés boursiers”, ont renchéri les analystes de Barclays Capital. Les stocks de produits distillés (diesel et fioul de chauffage) ont reculé de 3,8 millions de barils la semaine dernière, selon le département américain de l’Energie (DoE), alors que les analystes tablaient sur un recul de 2,75 millions seulement. Les réserves d’essence ont également baissé un peu plus que prévu, de 1,9 million de barils, contre 1,5 million de barils annoncés. Seules les réserves de brut ont augmenté, de 1,4 million de barils, mais moins qu’attendu (1,88 million). Or, “la demande pour février aux Etats-Unis s’annonce exceptionnelle, en hausse pour toutes les catégories de produits”, ont souligné les analystes de Barclays Capital. Le rapport du DoE a tempéré les inquiétudes quant à un affaiblissement de la demande de pétrole en Chine, deuxième consommateur mondial d’or noir, après la chute de la Bourse de Shanghai et les craintes de ralentissement économique. Les analystes relèvent aussi que les importations de diesel de la Chine ont progressé de 50% en janvier et celles de brut de 3,5% par rapport à l’an dernier. “Les interruptions de production dans des raffineries (américaines, ndlr) et la saga nucléaire iranienne” contribuent aussi à soutenir les cours, a pour sa part noté Michael Davies, analyste à la maison de courtage Sucden. |
||
|
