[05/03/2007 09:28:28] NEW YORK (AFP) En perte de vitesse face à ses concurrents, le groupe Palm (agendas électroniques, téléphones intelligents), envisage diverses options, dont une vente, une prise de participation par un fonds ou encore une acquisition, indique le Wall Street Journal dimanche sur son site internet. Palm, pionnier des agendas personnels, travaille avec la banque d’investissement Morgan Stanley pour “évaluer ses options”, écrit le WSJ en citant des sources proches du dossier. Les rumeurs se sont multipliées ces derniers mois autour de Palm, considéré comme une cible pour un rachat, car sa valeur boursière est inférieure à 2 milliards de dollars, loin de géants comme Motorola (45 milliards) ou Nokia (84 milliards). Vendredi, l’action Palm a d’ailleurs bondi de près de 11%, à 18,30 dollars, suite à des rumeurs d’une prochaine vente à Nokia, ce qui est loin d’être certain, selon le WSJ. Les smartphones de Palm (marque Treo) sont concurrencés par ceux de Nokia ou Motorola, et bientôt par le futur iPhone du groupe Apple, le fabricant du baladeur iPod. Palm a aussi du mal à vendre ses Treo aux entreprises, un marché dominé par les BlackBerry du groupe Research in Motion (RIM). En février 2006, l’un des plus gros actionnaires individuels de Palm, Mark Nelson, avait demandé au conseil d’administration d’étudier une vente du groupe, jugeant que la concurrence rognait les prix et les marges du secteur, précise le WSJ. Jusqu’à fin 2006 le PDG de Palm, Ed Colligan, voulait que le groupe reste indépendant, ajoute le WSJ, mais depuis la concurrence s’est durcie. Au 2e trimestre de son exercice (trimestre clos en novembre) Palm a vu son bénéfice net chuter de 95% et ses ventes de 12%. Il a aussi révisé en baisse ses perspectives, alors que son nouveau modèle, le Treo 750, a pris du retard. Le groupe a également indiqué qu’il disposait de 500 millions de dollars en cash et évoqué des acquisitions. Palm s’était lancé en 1996 dans les ordinateurs de poche avec son propre système d’exploitation Palm Os. La société en a vendu 34 millions, puis s’est lancés dans les smartphones, qui représentent désormais 75% de son chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dollars en 2006. Selon l’institut spécialisé Canalys, au 4e trimestre 2006 Nokia détenait 50% du marché des smartphones, loin devant RIM, n°2 avec 8,3%, suivi de Motorola (6,6%) puis de Palm, tombé à seulement 5,5% contre 9,2% un an plus tôt. |
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