L’Internet
n’est plus considéré aujourd’hui sous d’autres cieux comme un luxe, ce qui
ne semble pas être le cas, la preuve en est que, au Salon méditerranéen du
bâtiment, MEDIBAT 2007, aucune connexion téléphonique encore moins Internet
n’est disponible, pourtant un instrument devenu indispensable pour les
exposants.
A qui la faute ? a première vue, on pourrait penser que la faute incombe à
l’organisateur, en l’occurrence la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax ‘’CCIS’’.
Cependant, le problème n’est pas aussi simple que cela, en effet, la
responsabilité est partagée entre la CCIS et la Foire internationale de Sfax,
qui est le propriétaire de l’espace d’exposition, et peut-être même l’opérateur
historique national des télécommunication, Tunisie Télécom.
Ce dernier qui devrait en toute logique, anticiper, les besoins, ce qui est de
nature à lui permettre de vendre un service et de gagner un client
supplémentaire. Pour les autres, il est nécessaire voire indispensable de
comprendre que ce genre de services n’est plus un luxe, et qu’à l’avenir le fait
de le mettre ou non à la disposition des exposants peut constituer un handicap
majeur pour leur image de marque ; tenez, Bourseimmo, une entreprise qui vend
ses services immobiliers sur Internet, a eu tous les problèmes du monde pour
avoir une connexion téléphonique afin de rentabiliser davantage sa présence au
salon.
Il lui a fallu débourser 300 dinars pour disposer d’un câble dans son stand,
payé 100 dinars le mètre carré. Vous pouvez imaginer le reste… Mais sans vouloir
prendre la défense de la CCIS, nous estimons que les autorités régionales et la
Société de la foire de Sfax devraient prendre tout ou en partie, le câblage de
toute la foire, quitte à faire payer ce service à part, car, tout le monde sait
que les Chambres de commerce, en général, ne font pas, ou peu, de bénéfice sur
les actions qu’elles organisent, telles que les foires d’exposition. Elles
cherchent avant tout à rendre service soit aux collectivités locales, soit à
l’économie nationale : les transporteurs, les hôteliers et les restaurateurs.
Voilà pourquoi il est nécessaire que tout le monde y mette du sien. Le problème
trouvera-t-il une issue prochaine ? C’est ce qu’on espère, et c’est qu’a laissé
entendre une responsable de la Chambre de Commerce de Sfax, qui affirme que la
réflexion est engagée en ce sens et que, peut-être, une solution sera trouvée
avant la Dixième édition en 2009. Ainsi soit-il !