Partir du bon pied : Cinq conseils pour réussir son projet d’essaimage

Par : Tallel
 

Partir du bon pied

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Par
Marie Peronnau

 

leasing180.jpgCréer
sa société avec l’aide de son entreprise ? Chez Veolia, Sanofi-Aventis ou
encore France Telecom, les pratiques d’essaimage sont courantes. Voici
quelques conseils pour capitaliser au mieux sur ce soutien et réussir votre
projet…

 

1. Restez discret les premiers mois

 

Un projet de création d’entreprise vient de germer dans votre esprit ? Il
est inutile, voire dangereux, d’en parler tout de suite à des collègues, et
encore moins à ses supérieurs hiérarchiques. Vous ne savez pas, à ce stade,
si le projet est viable et dans quelles conditions vous pourrez être soutenu
par votre entourage et votre entreprise. Profitez plutôt de cette phase
exploratoire pour engranger le maximum d’informations, notamment auprès
d’organismes comme l’Agence pour la création d’entreprises (www.apce.com ).
Le portail web de cette association créée en 1996 est une mine
d’informations et de conseils pratiques.

 

2. Prenez le temps de préparer le projet

 

Avant de vous lancer, posez-vous les bonnes questions. Quelles sont mes
motivations ? Quelles sont les difficultés à venir que je peux dès à présent
identifier ? L’entreprise, à travers une cellule dédiée aux projets
d’essaimage, peut vous accompagner pour réaliser une étude de marché et
faire le business plan. “Tout ce qui peut être préparé dans cette phase –
qui dure au minimum six mois – doit l’être. Car, une fois le projet lancé,
le temps manque souvent !”, conseille Dorothée Sabot, en charge de
l’essaimage à l’APCE.

 

3. Assurez-vous de l’adhésion de votre entourage

 

Votre conjoint est-il en phase avec vous ? Est-il prêt à vous soutenir ? Le
passage du statut de salarié à celui de chef d’entreprise bouleverse une vie
de famille. Au début, vous vous sentirez seul et sûrement un peu perdu.
L’accompagnement et le soutien de votre entourage font partie des conditions
nécessaires à la réussite de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter :
un regard extérieur est précieux en cas de doute, pour prendre du recul et
souffler un peu !

 

4. Utilisez les dispositifs de soutien et de formation

 

Le congé pour création d’entreprise, d’un an renouvelable une fois, est une
solution confortable, à condition d’avoir au minimum deux ans d’ancienneté.
Vous avez la garantie de retrouver une activité dans votre entreprise si
votre projet capote. Cette suspension de contrat vous permettra d’être plus
confiant et d’avancer sans précipitation. C’est évidemment un congé sans
solde. Autre solution : l’aménagement d’un temps partiel dans lequel vous
conservez votre revenu au prorata du temps travaillé. Vous pouvez également
demander à suivre une formation dédiée à la création ou la reprise
d’entreprise.

 

5. Ne vous reposez pas entièrement sur votre entreprise

 

Votre entreprise peut vous accompagner dans toutes les phases de votre
projet, surtout au démarrage. Cela passera par un soutien technique, des
conseils méthodologiques, des mises en relation, parfois par une aide
financière. Cet accompagnement est précieux mais ne doit pas vous faire
oublier que vous devez garder la maîtrise de votre projet…

 

Source :
http://www.latribune.fr/

 

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