Libye : L’habitat plus que jamais à l’ordre du jour

 
 

benghazis1.gifBenghazi,
deuxième ville de Libye, proche de la frontière avec l’Egypte, a été le
théâtre cette semaine du premier salon de l’habitat qu’il lui ait jamais été
donné d’accueillir jusqu’ici. Y ont pris part pendant deux jours -6 et 7
mars 2007- les opérateurs du secteur du BTP engagés dans des projets dans
cette ville où l’investissement, en cours, dans la construction de nouvelles
habitations, et dans les infrastructures (assainissement, alimentation en
eau potable) dépasse les 500 millions de dinars. Mais Benghazi n’est pas une
exception.

En effet, des chantiers similaires sont en cours aux quatre coins du pays.
Car, à l’instar d’autres pays pétroliers, dont en particulier l’Algérie, la
Libye est en train de mettre plus de moyens dans la réalisation de certains
projets socio-économiques. Parmi ces dossiers prioritaires, celui de l’habitat
revêt une importance particulière et figure plus que jamais à l’ordre du jour.
Un signal particulièrement fort en ce sens a été envoyé depuis plus d’un année
par les autorités libyennes à l’occasion du remaniement ministériel qui, en mars
2006, avait vu Baghdadi Mahmoudi succéder à Chokri Ghanem à la tête du «Comité
populaire général » -c’est-à-dire du gouvernement. Outre ce changement, l’autre
fait saillant de ce remaniement a été la création de plusieurs nouveaux
ministères – Affaires sociales, Industrie et l’Électricité, Santé, Éducation,
Agriculture et s Transports, et d’un secrétariat à l’Habitat.

Depuis, ce dossier occupe régulièrement le devant de la scène, au travers d’une
multitude de réunions, et manifestations destinées, d’abord, à dessiner les
contours de la politique publique dans ce domaine, puis à mettre en œuvre des
projets au profit de la population dans les différentes régions du pays.

D’ailleurs, c’est C’est principalement dans l’industrie du bâtiment et plus
particulièrement dans la construction et la réhabilitation/rénovation de
logements que la politique de libéralisation de l’économie lancée par le
gouvernement après la levée de l’embargo imposé à la Libye, en rapport avec
l’affaire Lockerbie a produit ses premiers fruits.