Golf et tourisme de luxe : ‘’Un point noir’’ !

 
 

golf1403.jpgCe
qualificatif est du cru de M. Hosni Khaled, président de l’Association
tunisienne des professionnels du golf. Et, selon lui, il est dommage que le
golf, qui est le seul sport rapportant de l’argent à la Tunisie, souffre
d’un vrai point noir : celui que les articles de golf ne bénéficient
d’aucune réduction douanière alors que la plupart sont hors de prix.

D’après lui, nous devons être fiers qu’après 20 années d’existence dans
notre pays, le golf compte pas moins d’une cinquantaine de professionnels et
plusieurs enseignants qui professent cette discipline en Tchéquie, en
Allemagne, en Italie, en France… Et, pour signifier cette fierté, nous
hisser au niveau de certains pays de la région où le golf a déjà la place
qui doit être la sienne car on a compris tout ce que son succès peut
apporter au pays d’accueil.

Le golf est ainsi l’un des éléments les plus déterminants du tourisme de
luxe et puisque la Tunisie a clairement affiché qu’elle investissait à tous
les niveaux pour avoir une place au soleil dans ce domaine de l’élite, la
moindre des choses est d’être attentif à toutes les facettes ; y compris à
propos de la vaste question des incitations et des encouragements.

Nous savons que la Tunisie a les idées très claires en matière de
promotion du tourisme de luxe et, pour ne citer que quelques une de ses
orientations, notons qu’elle compte doubler le nombre de parcours de golf
(de 12 à 20) d’ici la fin du XIème Plan, consacre une partie de la prochaine
campagne de pub de notre tourisme au golf, et sensibilise les voyagistes et
les TO à cette activité…

Il ne reste peut-être plus qu’à écouter les professionnels du golf ou,
pour être plus précis, les ‘’golfeurs’’ eux-mêmes. Nous pourrions être
étonnés par les éclairages qu’ils apporteraient à notre démarche sur la voie
du tourisme de luxe.