Une forte progression des IDE dans la région MEDA en 2006

 
 

eco261206.jpgLe
réseau ANIMA –Réseau Euro-Méditerranéen des Agences de Promotion des
Investissements – vient de publier un pré-rapport sur l’évolution des IDE en
2006 dans la région MEDA. Ce document montre ainsi que les flux d’IDE vers
les pays MEDA sont passés de 43920 millions d’euros en 2005 à 64162 millions
d’euros en 2006, soit une progression de plus de 46%.

En ce qui concerne la Tunisie, le rapport indique que le montant des IDE
est passé de 998 millions d’euros en 2005 à 3.969 millions d’euros en 2006.
C’est ce qui ressort du tableau ci-dessous :

 

 

 

 

 


Flux d’IDE annoncés vers
les pays MEDA (en millions d’euros)

 

Pays de
destination
2003 2004 2005 2006

Algérie

Chypre

Egypte

Israël

Jordanie

Liban

Malte

Maroc

Autorité Palestinienne

Syrie

Tunisie

Turquie

2204

477

1153

111

414

1

3225

10

100

95

582

6355

1

2504

131

2027

844

4261

80

434

217

2712

3493

408

8922

5922

1244

610

14

2430

1

2982

998

16895

6747

152

14524

11742

3094

1047

367

5309

289

5249

3969

11491


Total

8372

19567

43920

64162

Nous remarquons donc qu’il existe un intérêt croissant pour la région MEDA
durant l’année 2006. Ce que le pré-rapport d’ANIMA explique par :

– les efforts effectués par la majorité des pays pour se réformer et adopter
des réglementations pour mieux protéger les intérêts des entreprises ;

– une poussée conjoncturelle dans le secteur énergétique avec notamment le
lancement de projets pétroliers et gaziers, ainsi que de vastes programmes
d’équipement attirant investisseurs, capitaux et projets ;

– l’établissement ou le rachat de réseaux bancaires ou d’assurance, ainsi
que la création de fonds ;

– une nette accélération dans le domaine de l’immobilier, du BTP et du
tourisme ;

– l’accessibilité du site MEDA pour les PME européennes par rapport à
d’autres destinations plus lointaines comme la Chine et l’Inde.

Le pré-rapport du réseau ANIMA note cependant une faiblesse de
l’investissement dans le secteur industriel. Ainsi, les projets de
production (création, extension ou délocalisation d’activité) représentent
39% en nombre de projets, et seulement 31% en montant.


Y.K.