L’autre
jour, lors d’une conversation où l’on essayait de décider s’il fallait, ou
non, passer à Windows Vista, le nouveau système d’exploitation de Microsoft,
l’un de mes amis (qui est pourtant un technophile avéré) avait clairement
affiché son refus pour cette migration. Pourquoi ? Eh bien, selon lui, il ne
pouvait pas avoir confiance dans une passoire ouverte à tous vents.
Traduction : il estime que le système Vista est porteur de failles
sécuritaires graves et qu’il ne veut pas courir le risque de voir ses
données attaquées, altérées ou détruites.
Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Faites un effort et pensez au moment où
il était question de passer de Windows98 à Windows Xp. Ne disait-on pas la
même chose de ce dernier que l’on comparait volontiers à une passoire
ouverte à tous vents et que l’on estimait porteur de failles sécuritaires
graves ?
Mais regardez aujourd’hui autour de vous et vous verrez que la majorité
écrasante des machines tourne autour de l’une ou de l’autre des versions de
Windows Xp sans que personne y trouve quelque chose d’anormal ou de
dangereux. Il est vrai que Windows Xp était truffé de fragilités lors de sa
première sortie mais il est également vrai que Microsoft a développé des
adjonctions pour y faire face, notamment son pack SP2.
De plus, dans quelques mois à peine, Windows Xp sortira définitivement de
l’offre Microsoft et il faut faire confiance aux gens de Seattle en matière
de forcing pour pousser les utilisateurs à l’abandonner au profit de Vista.
Pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut dire que beaucoup
d’utilisateurs indépendants qui ont eu le privilège d’être les premiers à
éprouver Vista ont fait état de nombreuses faiblesses en mode de
communication et ont souligné qu’il n’était pas complètement réfractaire à
de possibles attaques.
Pourtant, en un mot comme en cent, nous n’avons pas vraiment le choix et
nous finirons quasiment tous par adopter Vista qui comporte quand même
quelques bonnes nouveautés.