A
l’occasion de la tenue à Marrakech de la première conférence internationale
sur la physique et les technologies des réacteurs nucléaires encourage
l’utilisation des technologies nucléaires et leurs applications (PHYTRA 1)
–plus de 150 spécialistes représentant une dizaine de pays y ont pris part-,
le ministre marocain de l’Energie et des Mines, Mohammed Boutaleb, a affirmé
que le Royaume chérifien encourageait ‘’l’utilisation des technologies
nucléaires à des fins pacifiques’’, tout en ajoutant que le développement
des applications multiples de ces techniques témoigne de leur importance et
de leur contribution au développement économique et social des pays.
Ceci est d’autant plus vrai que la flambée des prix d’hydrocarbures a montré
la fragilité de beaucoup de pays. D’ailleurs, le ministre n’a pas manqué de
rappeler que son pays dépendait des importations pour satisfaire la
quasi-totalité de ses besoins énergétiques. De ce point de vue, tout le
monde convient que la sécurité d’approvisionnement, la généralisation de
l’accès à l’énergie et la diversification des sources d’énergie, etc.
pourraient constituer des stratégies majeures de politique énergétique des
pays non dotés en ressources énergétiques abondantes.
En tout cas pour le M. Boutaleb, “toutes les options sont ouvertes,
notamment l’option électronucléaire pour les besoins de l’électricité et le
dessalement de l’eau de mer”.
Par ailleurs, il expliqué qu’en matière de recherche scientifique, le Maroc
a engagé des d’importantes réformes visant ‘’la création d’instruments et de
supports innovants et la mise en place de mécanismes favorisant l’échange
scientifique’’.
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