[20/03/2007 18:01:30] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a fini en hausse mardi, le CAC 40 repassant dans le vert après un indicateur immobilier meilleur que prévu aux Etats-Unis et gagnant 0,81%, toujours tiré par les spéculations sur de nouvelles fusions-acquisitions, avec Vinci en vedette. L’indice parisien a pris 44,32 points à 5.503,27 points, dans un volume d’échanges de 6,136 milliards d’euros. Londres a gagné 0,50%, Francfort 0,43% et l’Eurostoxx 50 0,59%. “Le marché reste fortement soutenu par les dossiers de fusions et les chiffres des mises en chantier aux Etats-Unis ont été bien accueillis, malgré l’importance des stocks qui pourrait inquiéter”, a expliqué à l’AFP Yann Azuelos, gérant chez Meeschaert. Les mises en chantier de logements ont rebondi de 9% en février par rapport à janvier, qui avait pâti de la vague de froid, à 1,525 million d’unités en rythme annuel alors que les analystes tablaient sur 1,445 million d’unités. Par ailleurs, souligne M. Azuelos, “le CAC 40 se reprend d’autant plus que la Bourse de Paris a été la plus malmenée depuis le début de l’année en Europe, à l’exception de celle d’Amsterdam”. Vinci (+5,37% à 115,79 euros) s’est envolé sur la lancée de sa hausse de 2,42% de la veille, toujours soutenu par l’espoir d’un rachat du groupe après des informations de presse selon lesquelles son actionnaire à 5,1%, François Pinault, chercherait à en prendre le contrôle. Eiffage (+3,46% à 79,31 euros) a grimpé dans son sillage. EADS (+2,32% à 22,08 euros) a également bondi alors que le bureau du comité européen d’Airbus, qui s’est réuni lundi avec la direction de l’avionneur, a dit attendre “que les actionnaires assument leurs responsabilités et s’engagent financièrement pour assurer l’avenir d’EADS et d’Airbus”. Dexia (-1,05% à 21,64 euros) a subi des prises de bénéfices après avoir progressé de 6,79% lundi. Les valeurs bancaires avaient été recherchées dans l’éventualité qu’une offre d’achat de Barclays sur ABN Amro soit suivie d’autres opérations du même type dans le secteur en Europe. Séché Environnement (-4,55% à 121,70 euros) a été sanctionné après l’annonce d’un accord prochain pour racheter Saur avec deux partenaires, ce qui permettrait à ce spécialiste de la gestion des déchets de pénétrer le marché de la distribution d’eau, mais à un prix jugé élevé par les analystes. Smoby Majorette (-19,15% à 27,49 euros) a dégringolé à la reprise de sa cotation, les analystes soulignant l’incertitude sur les modalités d’une nécessaire augmentation de capital, alors que le leader français du jouet a une dette douze fois supérieure à sa capitalisation boursière. Après en avoir fait la demande, Smoby-Majorette a été placé en sauvegarde lundi par le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier (Jura) pour une période de six mois. |
||
|
