[21/03/2007 07:57:57] LOS ANGELES (AFP) Un Airbus A380, le super-jumbo de l’avionneur européen, a redécollé mardi soir de l’aéroport international de Los Angeles pour la France, après 33 heures en Californie (ouest des Etats-Unis) pour une série de tests au sol. L’avion a pris son envol de l’aéroport international (LAX) à 18H18 (1H18 GMT) à destination de Toulouse-Blagnac (sud-ouest de la France) d’où il était arrivé lundi matin. Il avait été accueilli en grande pompe par les responsables de la mégalopole californienne, qui ont dit compter sur l’appareil pour que leur ville s’impose comme un carrefour aérien majeur entre l’Asie-Pacifique et le marché intérieur américain. Sept compagnies aériennes ont l’intention d’exploiter l’A380 au départ ou à l’arrivée de Los Angeles. Lundi et mardi, l’avion portant le matricule MSN1 a participé à LAX, le cinquième aéroport du monde en terme de passagers, à plusieurs essais au sol: manoeuvres aéroportuaires, manutention au sol, ravitaillement en carburant. Les tests ont été effectués en collaboration avec la compagnie australienne Qantas Airways, qui assurera, entre l’Australie et Los Angeles, la première desserte régulière de l’A380 aux Etats-Unis. Un deuxième Airbus A380, portant le numéro MSN7, est également arrivé lundi à l’aéroport John F. Kennedy de New York, en provenance de Francfort (Allemagne). A la différence du premier appareil, arrivé vide en Californie, ce deuxième avion avait à son bord environ 500 passagers. Ce MSN7, après une escale à Chicago, devait revenir à New York ce mardi et repartir vers Francfort mercredi. L’avion géant du groupe européen a obtenu le 12 décembre, lors d’une cérémonie à Toulouse, son certificat de navigabilité, signé par les autorités de l’aviation civile européenne et américaine, l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) et la FAA (Federal Aviation Authority). Depuis les premiers essais d’aéroport pour cet avion, qui pourra transporter entre 555 et 845 passagers, l’A380 s’est déjà rendu dans 40 aéroports dans le monde. Mais les visites de ce début de semaine constituaient une première aux Etats-Unis, un marché qui a pour l’instant peu souri au géant des airs. Le carnet de commandes du super-jumbo, destiné à briser le monopole du Boeing 747, s’élève à 166 commandes fermes et engagements d’achat émanant de 15 compagnies clientes. |
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