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A Un clin
d’oeil…. enfin!!! Je me permets de commenter cet article car j’étais,
moi-même, dans un passé proche, dans la même situation que cette demoiselle.
D’ailleurs, je vais vous raconter dans ce qui suit mon calvaire.
Etant donné qu’une
maîtrise en finance ne me suffisait pas, j’ai décidé de continuer mes
études. Deux ans après, me revoilà revenu en Tunisie, vous l’aurez sans
doute compris, je suis parti à l’étranger, en France, où j’ai fait deux
masters : le 1er en Management, le 2nd en Système d’Information et une
bourse de thèse en prime. Jusque-là me direz-vous que c’est normal, mais là
où ça l’est moins, c’est exactement au moment où j’ai décidé, poussé par un
patriotisme aigu, de rentrer au bled comme on dit chez eux.
Donc, je suis rentré
en novembre et là j’ai commencé à chercher de l’emploi. Nous y voilà!!! Eh
ben, au risque de vous ennuyer, je vais me restreindre à vous raconter un
seul incident que j’ai eu au cours de ma quête de l’emploi.
Commençons par le
commencement. Comme tout chômeur qui se respecte, j’ai acheté le journal du
dimanche à la lumière duquel j’ai répondu à une offre qui m’a
particulièrement attiré car elle correspondait à mon profil : il s’agissait
d’une multinationale de renom. Trois jours après, on me convoque pour un 1er
entretien qui s’est bien passé, puis un second dans la fourchette. A la fin
de ces entretiens, on m’a fait comprendre qu’il me restait seulement à voir
le DRH (directeur des ressources humaines).
Au bout de deux
semaines et 3 rendez-vous manqués, je le rencontre. Après 1h d’entretien, il
me dis la chose suivante : pourquoi êtes-vous revenu en Tunisie, c’est
insensé!!! A ce gentleman aux allures bourgeoises, j’ai répondu que j’aime
mon pays et que c’est suffisant à mes yeux, et j’ai pris mon cartable et
j’ai mis fin à l’entretien en jurant que je ne travaillerai jamais pour eux.
D’ailleurs, c’est ce
qui s’est passé, ils m’ont appelé, deux semaines après, mais j’ai dû
refuser. Les pauvres, ils n’arrivaient pas à le croire qu’on puisse leur
dire NON.
Morale de l’histoire:
il faudrait procéder à un nettoyage que ce soit dans le secteur public,
auquel je ne me suis pas frotté, sachant d’avance les périls que j’aurai,
que ce soit dans le privé.
S.B.
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