Encouragée
par le gouvernement de la République du Nigeria, l’Africa Finance
Corporation (AFC) devrait, dès sa mise en place, fonctionner comme une
banque africaine d’investissement privée.
Selon les initiateurs du projet, la création de l’AFC est motivée par un
souci de combler le manque ou la rareté de financement au profit des
secteurs de croissance clés en Afrique et du développement de
l’infrastructure nécessaire au processus de croissance économique et de la
réalisation et des objectifs liés à la réduction du niveau de pauvreté dans
le continent.
L’AFC sera légalement constituée en société commerciale à travers
l’adoption d’un acte constitutif international qui sera mis en œuvre par le
Nigeria et par d’autres pays africains. Cet acte sera ratifié et inscrit
dans les journaux officiels en conformité avec les lois en vigueur dans les
pays respectifs. Cette approche avantages suivants :
– statut international : les statuts de l’AFC seront perçus comme ayant
les mêmes caractéristiques que ceux des autres organismes internationaux
tels que l’IFC, la BAD, l’IDC, etc. ;
– des privilèges diplomatiques et des immunités judiciaires, tels que
ceux obtenu par les institutions financières multilatérales, seront
attribués à l’AFC par les pays signataires de son acte de constitution ;
– exonération fiscale : en tant que société, les opérations de l’AFC ne
seront pas assujetties aux impôts ; en outre, les revenus du personnel
international, les bénéfices sur les dividendes et les gains en capital ne
seront pas imposables ;
– enfin, grâce à son statut international, l’AFC sera en mesure d’éviter
les formalités administratives fastidieuses liées à la souscription aux
offres du marché ainsi que certaines exigences réglementaires, telles que
les demandes d’autorisations bancaires, et par conséquent d’économiser sur
les frais de gestion des marchés.
L’AFC a un capital-actions autorisé de deux milliards d’actions
ordinaires de 1 dollar américain chacune, dont un milliard d’actions
ordinaires sont prévues d’être payées à l’ouverture des opérations de
souscription. De ce fait, les actions de la société qui seront placées sur
le marché à la disposition des souscripteurs privés se monteront à un
milliard d’actions ordinaires de 1 dollar chacune, sachant que toutes ces
actions se valent.
Ainsi, l’AFC sera une composante complémentaire essentielle du système
financier africain en vue de la promotion du développement économique à
travers le continent.
Encouragée
