Durant
sa récente visite en Tunisie, M. Louis Maria Abogo Nkana, le ministre
camerounais des domaines de l’Etat et des affaires foncières, s’est
intéressé aux solutions applicatives déployées à l’OCT (Office de commerce
de Tunisie), à l’AFH (Agence foncière d’habitation), à la SNIT et au
tribunal foncier. A l’instar d’autres pays africains, dont le Mali et le
Rwanda.
Le Cameroun s’intéresse particulièrement aux procédures de fonctionnement de
cette dernière instance, notamment en matière d’immatriculation des titres
fonciers.
D’ailleurs, depuis 2002, ce pays a fait le choix d’équiper
le GUCE (Guichet unique du commerce extérieur) du port de Douala d’une
solution tunisienne développée par TTN, aux dépens d’une solution française
de STERIA, et ce malgré le financement de l’AFD (Agence française de
développement).
Toutefois, le Cameroun reproche aux SSII tunisiennes leur
manque de suivi et d’assiduité à long terme en arrêtant leur effort une fois
que le projet est clos.
Plusieurs SSII tunisiennes, outre TTN, opèrent sur le
Cameroun, dont IDEE, qui a fournit système d’information de la Poste
camerounaise et celui de la sécurité sociale.
La SSII Groupement Informatique, dirigée par Abderrazek
LEJRI, a réalisé plusieurs projets, ainsi qu’Oradist www.oradist.com.tn,
qui a assuré l’intégration d’Oracle financial à la Banque centrale
Camerounaise, pour le compte d’Oracle France.
Enfin, on note également la fourniture par la BVMT (Bourse
des valeurs mobilières de Tunsie) d’un Système d’information (SI) à la
Bourse de Douala, et que d’autres SSII, comme OXIA, ST2I, BFI, et Medsoft www.medsoft.com.tn
s’intéressent à plusieurs projets informatiques dans le secteur bancaire et
financier du pays.
Et ce n’est pas fini, parce que le Cameroun réclame une plus
grande présence des SSII tunisiennes et davantage d’actions de partenariat,
parce que ce pays affiche clairement sa préférence pour les solutions
africaines en matière des TIC.
Décryptage : le Cameroun est à même de constituer, pour le
secteur des TIC tunisien, une meilleure porte d’entrée du marché
ouest-africain francophone.
Durant
