De Gammoudi à Mellouli …..

mellouli0704.jpgIl
y a presque 40 ans, un illustre inconnu piétinait de sa longue et solide
foulée la piste du stade olympique de Mexico ; pour ceux qui avaient vu cet
événement à la télé française, les animateurs sportifs s’écrièrent «mais qui
c’est celui-là, il sort d’où ? Attendez que je lise son numéro, ah c’est un
Tunisien, il s’appelle Ga, Gamado’’, non Gammoudi, lui rétorque son voisin en
précisant que c’est un militaire … formé dans l’armée française !

Authentique et cette médaille d’or mettait ce petit pays en lumière ; on
raconte qu’on n’avait pas ce jour là l’hymne tunisien et tutti quanti. Et
depuis des lustres et malgré nos déboires footballistiques, nos jeunes
progressent ; ils sont même classés 2ème à la star ac Liban !

Au fond de l’Australie, un jeune ose s’attaquer à un sport réservé aux
pays développés et récolte médaille sur médaille et j’avoue que je suis
fière de ce jeune tout en déplorant, comme l’a fait l’excellente commentatrice
de dimanche magazine de la presse, qu’autour de ce succès on n’ait pas fait
du tapage… Allez messieurs,
réveillez-vous et faites honneur à nos jeunes et leurs talents, ce sont nos
puits de pétrole, et eux, ils sont inépuisables et inventifs.

Et quand le drapeau tunisien flotte dans le ciel australien au son de
l’hymne national, ça vaut toutes les missions commerciales et diplomatiques
par l’impact de ce succès !

Car -et là, nos amis américains et asiatiques- on vend un pays par ce
qu’il produit et aussi par ce que font ses enfants et leur image de marque,
car un pays qui produit des Hmam, des Mellouli, des Maroua -et j’en oublie-
n’est pas si mauvais que ça, n’en déplaise à certains.

Alors messieurs les journalistes, faites à ce jeune Mellouli l’accueil
qu’il mérite et la place qu’il mérite dans vos journaux et vos cœurs, car
même s’il n’est que 4ème au 400m, il est juste derrière les plus
grands, et mieux vaut être le dernier des meilleurs que le premier des
derniers ….