Quand
Mika m’envoya ce petit ouvrage intitulé lettres d’amour …., je ne m’attendais pas
à autant de tendresse et de bonheur à la lecture de cet
ouvrage qu’ Aziza Darghouth éminente sociologue nous a permis de savourer.
Ce livre raconte tout simplement une histoire d’amour bien simple qui se
termine par un mariage il n’y a rien d’autre, mais il y a de l’amour et des
lettres échangées en douce dans les années 40 dans une Tunisie colonisée
; envahie par l’armée allemande et couverte par une chape de plomb sociale
où s’adresser à une femme autre que sa sœur relevait de l’interdit, …et
pourtant Tahar et Lilia ont osé et ce dans la plus grande pureté de l’âme et
la noblesse d’esprit.
C’était simple, 2 jeunes se croisent par hasard et
s’aiment, pour arriver à ce qu’ils se marient, ils passent par les échanges de
courrier parfois d’une manière abracadabrante qui peut faire sourire les
adeptes du net, … n’empêche, cette période avait son charme et chaque lettre est un
morceau d’anthologie.
Je me suis même surprise à les lire à haute voix comme si je voulais
entendre ce qu’ils se disaient …ces amoureux de l’an quarante ; Quelle lettre
m’a le plus plu ?, je n’en sais rien ; chacune a son charme ;chacune a ses
mots et chacune a son sens et son histoire , des lettres courtes mais d’une
densité extrême et d’une complexe simplicité, Il faudrait peut être que dans
cette planète où la haine et la pollution nous inondent que ces lettres
soient lues en classes et pourquoi pas traduites dans notre belle langue,
l’arabe que d’autres utilisent pour se dire du mal.
Merci Aziza d’avoir dévoilé un aspect confidentiel de l’histoire de ta
famille et Merci Mika d’avoir publié ces documents.
Quand
