[11/04/2007 16:41:53] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi, le CAC 40 perdant 0,25%, la hausse des cours du pétrole ayant incité les investisseurs à prendre leurs bénéfices après sept séances de progression qui avaient porté l’indice à de nouveaux sommets depuis plus de six ans. L’indice parisien vedette a cédé 14,35 points à 5.751,92 points, dans un volume d’échanges de 5,36 milliards d’euros. Londres a reculé de 0,07%, Francfort de 0,20% et l’Eurostoxx 50 de 0,19%. La Bourse de Paris, qui avait touché la veille un sommet de clôture depuis plus de six ans, a frôlé en début d’après-midi la barre des 5.800 points pour la première fois depuis février 2001, puis a commencé à se replier. “L’annonce, contrairement aux attentes, d’une progression des stocks d’essence aux Etats-Unis a fait remonter les cours du pétrole, et c’est ce qui explique le retournement des marchés actions en Europe”, a expliqué à l’AFP un stratégiste d’une maison de courtage indépendante. Selon lui, ce repli était logique, après la forte progression enregistrée ces dernières séances par les Bourses, qui ont en Europe totalement effacé les pertes subies lors de la très forte baisse de fin février/début mars. “Les marchés sont à leurs plus hauts de l’année, alors que la saison des résultats trimestriels commence à peine aux Etats-Unis, et que les entreprises se montrent globalement plus prudentes en ce qui concerne leurs perspectives pour cet exercice”, a ajouté ce spécialiste des marchés. Total (+0,67% à 52,87 euros) et Schlumberger (+1,84% à 54,77 euros) ont progressé dans le sillage des cours du pétrole brut, suite à l’annonce d’un bond inattendu des réserves d’essence aux Etats-Unis, mais Vallourec (-1,90% à 189,47 euros) a fait l’objet de prises de profits. PPR (-2,05% à 130,30 euros) a reculé sous l’impact de craintes d’un renchérissement de son offre d’acquisition de Puma, certains actionnaires de l’équipementier sportif jugeant insuffisant le prix de 330 euros par action, soit 5,3 milliards d’euros au total, proposé par le groupe français pour s’en emparer. PPR a cependant réaffirmé qu’il n’irait pas au-delà de ce montant. Iliad (-3,54% à 77,20 euros) a été tiré vers le bas par la cession d’un bloc d’environ 750.000 titres, effectué selon des sources de marché par la banque Morgan Stanley pour le compte d’un actionnaire non identifié. “On ne sait pas encore qui a vendu ces parts ni le motif de cette cession, mais je n’y verrais pas a priori un motif d’inquiétude pour le groupe. Cet actionnaire a sans doute simplement voulu prendre ses plus-values après la hausse du titre”, qui avait gagné 20% depuis le début de l’année, a indiqué à l’AFP un analyste du secteur qui préfère rester anonyme. Eiffage (-2,54% à 115 euros) a limité ses pertes en fin de séance, après avoir reculé jusqu’à 110 euros en cours de journée. La Deutsche Bank a abaissé sa recommandation sur le titre à “vendre”, jugeant “absurde” la valorisation actuelle du groupe de BTP, dont l’action avait touché mardi un record absolu à 129,30 euros sur fond d’espoirs persistants d’OPA. Air France-KLM (-1,60% à 36,36 euros), une valeur sensible aux prix des hydrocarbures, a reculé suite au bond des cours du brut. Safran (-0,05% à 18,94 euros) s’est stabilisé, après l’annonce qu’il avait réalisé au premier trimestre de 2007 un chiffre d’affaires en hausse de 3,3% à 2,796 milliards d’euros, mais freiné par le recul des ventes de sa branche communication (-17,2%). |
||
|
