De
source digne de foi, nous avons appris que la SSII Medsoft, en partenariat
avec la SMT Société monétique Tunisie, vient de remporter
l’appel d’offres pour un projet d’étude au Rwanda pour le compte de la
Simtel, l’opérateur public de la monétique et de télécompensation
interbancaire. Le montant total du projet de l’étude s’élèverait à plus de
250.000 dollars américains.
Selon notre source, le choix porté sur la SSII tunisienne par la Banque
centrale du Rwanda, s’est fait aux dépens d’une société américaine. Alors
qui disait que les entreprises tunisiennes dans le secteur de TIC ne sont
pas compétitives ?
Il faut dans ce contexte souligne que la SMT est devenu un acteur très
actif sur le marché africain où elle effectué plusieurs missions, en
Mauritanie (avec la Gimtel), en Libye et en Algérie, sans oublier qu’elle
travaille davantage avec le secteur privé, et ce pour mettre son ingénierie
au service de l’exportation tunisienne.
Pour revenir au Rwanda, il y a lieu de signaler que 2 SSII tunisiennes
opèrent déjà sur ce marché, à savoir Idee -dirigée par Kamel Labidi- et le
GI (Groupement Informatique) – que dirige Abderrazek Lejri, que d’aucuns
considèrent comme l’un des pionniers de l’exportation des services en TIC en
Afrique.
D’ailleurs, le GI a même créé une filiale au Rwanda, CIS-Rwanda Computer
Information Systems, dirigée par Mourad Chebbi résident à Kigali, la
capitale, et qui opère sur les pays des Grands Lacs (Ouganda, Burundi,
Tanzanie et la République démocratique du Congo).
Quant à MEDSOFT, elle est très active sur les pays d’Afrique de l’Est,
mais également dans les autres pays anglophone d’Afrique, comme Botswana où
la SSII tunisienne a déjà remporté un projet pour le compte de la Poste de
ce pays consistant en la mise en place d’une solution logicielle.
On rappelle que, dans les 2 cas, on se situe dans la suite logique du
SMSI (Sommet mondial sur la société de l’information), et ce d’autant plus
que les contacts ont été amorcés soit à Tunis pour le Botswana, soit lors de
la visite au Rwanda de Mme Khadija Ghariani, la secrétaire d’Etat auprès du
ministre des Technologies de la Communication, chargée de l’Informatique et
des Logiciels libres.