Il
y a près d’une année, l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP)
avait obtenu l’accord du gouvernement pour aller sur le marché international
en vue de lever des capitaux destinés à financer sa joint-venture avec
British Gas appelée à exploiter le gisement gazier d’Asdrubal, appelée Ã
entrer en exploitation d’ici quelques mois.
Il y a une année, à l’occasion d’une confirmation des notes nationales
attribuées à l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (à ‘AA+(tun)’
pour la note à long terme avec perspective stable et ‘F1+(tun)’ pour la note
à court terme), Fitch Ratings indiquait que cette entreprise prévoyait
durant «les 3 à 4 prochaines années (…) de lever 190 millions de USD pour
financer sa part du nouveau projet gazier en partenariat avec British Gas».
Or, en raison de la flambée des prix du pétrole au cours des deux dernières
années, et notamment de son lourd impact sur les équipements utilisés dans
l’exploration et l’exploitation des champs gaziers, le coût de la
joint-venture avec British Gas (capital et investissement) a très fortement
augmenté. Du coup, il n’est plus question de lever près de 200 millions de
dollars, représentant la part de l’ETAP dans le capital et l’investissement,
mais un peu plus de 500 millions. D’où la nécessité d’un deuxième examen du
dossier au niveau du gouvernement.
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