[17/04/2007 16:27:53] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en petite baisse mardi, le CAC 40 cédant 0,07% après une séance hésitante et restant proche de son plus haut niveau depuis février 2001, sur fond d’indicateurs contrastés aux Etats-Unis. L’indice parisien vedette a abandonné 3,83 points à 5.858,14 points, dans un volume d’échanges étoffé de 6,075 milliards d’euros. Le CAC 40 a brièvement dépassé en début d’après-midi son sommet de la veille, à 5.871,86 points. Londres a perdu 0,28%, Francfort a gagné 0,15% et l’Eurostoxx 50 0,12%. “Alors que les rumeurs autour de fusions-acquisitions avaient bien fait monter les marchés ces dernières semaines, les Bourses semblent désormais prêtes pour une phase de +consolidation+”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. Par ailleurs, selon ce courtier, les investisseurs ont réagi “aux évolutions des devises sur le marché des changes”, en particulier au recul du dollar face à la livre et à l’euro qui “commence à (les) préoccuper”, parce qu’il pénalise les exportateurs européens. La Bourse de Paris est brièvement revenue à l’équilibre après l’annonce à 14H30 (12H30 GMT) d’une bonne surprise aux Etats-Unis: les prix à la consommation hors énergie et alimentation y ont progressé de seulement 0,1% en mars, alors que les analystes tablaient sur +0,2%. Mais le CAC 40 est retombé dans le rouge après la déception sur la production industrielle américaine, qui a reculé de 0,2% en mars tandis que les chiffres des mois précédents ont eux-mêmes été révisés en baisse, confirmant le ralentissement de la première économie mondiale. PSA Peugeot Citroën (+2,84% à 58,69 euros) a signé la plus forte hausse des valeurs vedettes, dopé par le relèvement à “surpondérer” de la recommandation de Morgan Stanley, dont les analystes jugent que le groupe automobile pourrait retrouver une marge opérationnelle d’au moins 6% en 2010, contre 2% en 2006. Danone (-2,33% à 119,30 euros) a souffert des querelles persistantes qui opposent le groupe alimentaire français à ses partenaires en Chine et en Inde, des difficultés qui pèsent sur le titre, mais pourraient également attirer d’éventuels prédateurs, selon le Crédit Mutuel-CIC. L’Oréal (-1,60% à 85,70 euros) a également cédé du terrain avant la publication de son chiffre d’affaires du premier trimestre, la banque britannique HSBC étant descendue à “neutre” sur le groupe français de cosmétiques. BNP Paribas (-0,08% à 83,29 euros) et Société Générale (+0,35% à 139,27 euros) ont évolué de manière contrastée après des commentaires négatifs de HSBC, qui a abaissé mardi ses recommandations sur les deux groupes, prévoyant des difficultés dans la banque de détail en France. Eiffage (+0,85% à 108,60 euros) est revenu dans le vert en fin de séance alors que l’incertitude plane avant une assemblée générale sous haute tension. La direction du groupe de BTP va tenter de défendre son indépendance face aux exigences de son premier actionnaire, l’espagnol Sacyr Vallehermoso. Sacyr, qui demande 5 sièges d’administrateurs sur 15, a publié des encarts ce mardi dans la presse économique pour convaincre les salariés et actionnaires, dont la Caisse des dépôts, de faire droit à ses demandes. Cette dernière a réagi en annonçant qu’elle soutiendrait la direction. Rémy Cointreau (-0,04% à 51,38 euros) n’a guère profité de son chiffre d’affaires annuel meilleur que prévu, dû notamment à de très bonnes ventes de Cognac sur la fin de son exercice (clos fin mars). Zodiac (54,98 euros) a vu sa cotation suspendue, à la demande du groupe qui prévoit d’annoncer à 18H00 (16H00 GMT) une “opération financière”. |
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