[19/04/2007 10:39:41] PARIS (AFP) La Bourse de Paris se repliait jeudi à la mi-journée pour la troisième séance consécutive, mais le CAC 40 ne cédait plus que 0,98% et voyait sa baisse limitée par les bons chiffres d’activité de Schneider et la reprise de la spéculation sur la Société Générale. A 12H05 (10H05 GMT), l’indice parisien vedette perdait 57,08 points à 5.778,87 points, dans un volume d’échanges étoffé de 2,486 milliards d’euros, après être descendue sous la barre des 5.750 points vers 10H00 (08H00 GMT). Londres reculait de 0,70%, Francfort de 1,34% et l’Eurostoxx 50 de 1,23%. “Le marché réagit à la forte baisse des places asiatiques, qui souffrent de l’appréciation du yen et d’éventuelles mesures pour ralentir la croissance chinoise, ce qui occulte le record historique établi à Wall Street”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une société de Bourse indépendante. A Tokyo, le Nikkei a terminé jeudi en net repli de 1,67%, tandis que la Bourse de Shanghai a lâché 4,52% et celle de Hong Kong 2,30%. A New York, le Dow Jones avait fini mercredi au-dessus des 12.800 points pour la première fois de son histoire. Les investisseurs attendent aux Etats-Unis la publication des demandes hebdomadaires d’allocations chômage, à 14H30 (12H30 GMT), avant l’indice composite d’activité de mars à 16H00 (14H00 GMT) et l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie pour avril, à 18H00 (16H00 GMT). Une pluie de résultats trimestriels est par ailleurs programmée à Wall Street, dont ceux de Bank of America, General Motors, Merck, Altria, McDonald’s, Merrill Lynch, American Express, Google et AMD. SOCIETE GENERALE (+1,60% à 145,81 euros), qui avait ouvert dans le rouge, s’empare de la tête des valeurs vedettes et profite d’un regain de spéculation, des rumeurs prêtant à la banque italienne UniCredit ou à Bank of America l’intention de lancer une offre, selon un courtier. CREDIT AGRICOLE (-1,54% à 30,02 euros) et BNP PARIBAS (-0,44% à 82,89 euros) poursuivent en revanche leur repli, après avoir profité des manoeuvres autour de la banque néerlandaise ABN Amro, convoitée à la fois par la britannique Barclays et par un consortium de trois banques européennes. SCHNEIDER ELECTRIC (+1,19% à 99,12 euros) séduit les investisseurs avec la publication d’un chiffre d’affaires trimestriel en hausse de 22,4%, une croissance “forte” qui a incité le groupe à relever ses prévisions de ventes en 2007. Schneider table désormais sur une croissance organique de 8%, contre une prévision initiale de “plus de 6%” sur la période 2007-2008. TOTAL (-1,19% à 53,20 euros), VALLOUREC (-1,18% à 187,70 euros), TECHNIP (-1,85% à 56,26 euros) et SCHLUMBERGER (-1,76% à 54,61 euros) subissent des prises de profits, sur fond de légère baisse des cours du brut après l’annonce d’un repli des stocks d’essence aux Etats-Unis et d’un meilleur taux de fonctionnement des raffineries. CARREFOUR (-1,73% à 56,40 euros) cède du terrain alors que Robert Halley, le principal actionnaire du numéro deux mondial de la distribution, a réaffirmé dans la presse que lui et sa famille n’envisageaient “pas de sortir” du capital du groupe français. EIFFAGE (suspendu) verra sa cotation reprendre à 13H00 (11H00 GMT), selon Euronext, alors que l’espagnol Sacyr Vallehermoso a déposé jeudi une offre de rachat sur 100% de son concurrent français, dont il détient déjà 33,32% du capital. BIC (-1,38% à 54,24 euros) est sanctionné après la baisse de 3,1% de ses ventes au premier trimestre, bien que le groupe ait maintenu pour l’année son objectif d’une croissance de 4 à 5% de ses ventes. HAULOTTE (+1,60% à 24,84 euros) accroît ses gains, les analystes saluant l’annonce par le groupe d’une croissance trimestrielle de 36,9%, supérieure à leurs attentes, ce qui a conduit Exane BNP Paribas à relever sa recommandation sur le titre à “surperformance”. |
||
|
