[23/04/2007 17:04:27] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a fini en légère baisse lundi, le CAC 40 cédant 0,36%, sans profiter des résultats du premier tour de l’élection présidentielle à l’issue duquel Nicolas Sarkozy apparaît comme le favori pour le second tour. L’indice parisien a perdu 21,58 points et s’est établi à 5.937,15 points, dans des échanges de 6,38 milliards d’euros. Londres a cédé 0,11%, Francfort 0,09% et l’Eurostoxx 0,34%. “Le marché devrait être rassuré car l’issue du premier tour” de la présidentielle “est celle qui, selon nous, risque le moins de conduire à un blocage politique après les élections législatives”, résument les analystes de la Société Générale. “Avec une forte participation et une faible dispersion (les trois premiers candidats ont rassemblé les trois quart des suffrages exprimés), le gagnant au second tour, quel qu’il soit, devrait disposer d’un solide mandat pour mettre en oeuvre ses réformes”, expliquent-ils. “La question du financement des réformes va devenir centrale” car l’UDF, dont le candidat François Bayrou est en position d’arbitre, “souhaite l’interdiction d’un déficit budgétaire de fonctionnement de l’Etat” et a “mis au centre de son programme le soutien marqué au développement des PME, selon le Crédit Agricole. “Les deux candidats en lice vont devoir éclaircir leur projet sur ces sujets”, ajoute la banque. Nicolas Sarkozy est “le candidat qui mettra le plus probablement en oeuvre les baisses d’impôts souhaitables”, estime Mathieu Verougstraete, d’ING, dans une note à ses clients. Société Générale (-3,04% à 151,35 euros) a subi des prises de bénéfices après avoir flambé vendredi sur des rumeurs de discussions avec l’italienne UniCredit en vue d’un rapprochement amical. BNP Paribas (-1,10% à 85,50 euros) a aussi subi des prises de bénéfices après avoir également profité vendredi de cette intense spéculation autour du secteur bancaire. Danone (+1,09% à 124,19 euros) a profité de la forte hausse du chiffre d’affaires trimestriel de son concurrent suisse Nestlé, au-dessus des attentes des analystes, un signe de bonne santé pour le secteur à la veille de la publication des ventes du groupe français. PSA Peugeot Citroën (-0,19% à 57,31 euros) a fini en baisse alors que le groupe met la dernière main à un plan de restructuration prévoyant 10.000 suppressions d’emplois en France et en Europe dans le groupe et chez ses sous-traitants, qui serait mis en oeuvre après la présidentielle, selon le magazine Capital. Interrogé par l’AFP, un porte-parole du premier constructeur automobile français avait indiqué vendredi qu’il n’y avait “pas de plan de restructuration ni de plan social en cours chez PSA”. |
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