Un
musée de l’olivier a été ouvert à Sousse en 2004, qui retrace l’histoire des
oliveraies en Tunisie.
Cependant, il reste méconnu et peu visité que ce soit par les Tunisiens, y
compris les habitants du Sahel ou par les touristes, dû à l’absence de quelques
panneaux d’orientation et d’indication et de publicité.
Le promoteur de ce projet privé ne bénéficie pas du soutien de la municipalité,
qui lui aurait refusé l’autorisation de poser des panneaux.
On comprend, par ricochet, pourquoi l’huile d’olive tunisienne manque de
visibilité et de notoriété, car même localement, elle manque de promotion.
Il est curieux de constater que la région de Sfax, où l’oléiculture tient une
place stratégique dans l’économie locale et régionale, ne dispose d’aucun musée,
ou manifestation culturelle autour de l’olivier et de l’huile d’olive.
Il serait même intéressant de point de vue touristique de créer un circuit de
l’olivier, avec la visite d’olivette et de créer un musé de l’olivier dans une
ancienne huilerie, dont plusieurs restent fermées et à l’abandon à Sfax.
C’est une preuve de manque de visibilité et de stratégie autour de l’olivier et
de l’huile d’olive en Tunisie. A partir de là, il est aisé d’établir un
parallèle entre la crise de l’huile d’olive en Tunisie et sa traversée du
désert, puisque même les Tunisiens consommeraient de moins en moins l’huile
d’olive locale, au profit des huiles importées qui sont de surcroît compensées
par l’Etat.
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