Il
y a une vie après les appels, les SMS et les MMS, car votre téléphone mobile
est capable de vous faire profiter de bien plus de services ; ceux que l’on
nomme ‘’services à valeur ajoutée’’ et qui, en vérité, ne sont là que pour
vous rendre la vie plus facile. Sur votre GSM, vous pouvez ainsi avoir accès
à la météo, aux horaires de vos moyens de transport (métro, bus, avion…),
aux résultats sportifs (foot, hand…), à la cotation de la Bourse,… Un simple
abonnement et vous disposez ‘’à la carte’’ de tout ce qui vous intéresse.
Autant de services qui ne sont pas opérationnels en Tunisie alors qu’ils
sont loin d’être de la science fiction puisque tout cela fonctionne depuis
des années dans de nombreux pays où l’on s’est, très tôt, inspiré du
précurseur : le Japon, où l’opérateur DoCoMo a créé un vrai raz-de-marée
depuis longtemps. Désormais, ces services sont devenus traditionnels,
faisant partie de la vie courante.
Chez nous, cette ‘’absence’’ a évidemment un double coût. D’abord quand
notre population ne bénéficie pas d’un progrès dont les autres disposent.
Ensuite quand nous laissons en suspens les possibilités d’investissement qui
découlent de ces services à valeur ajoutée. En clair, nous n’avons pas
favorisé l’émergence d’une foule de petites entreprises des TIC qui sont
censées développer lesdits services.
C’est pour cela que nous avons accueilli avec beaucoup d’espoir les
toutes dernières décisions dont le but est manifestement de donner un
nouveau départ à ce domaine. Celles-ci appellent à l’élargissement des
perspectives d’exploitation des différentes composantes du réseau de
télécommunications (pour accueillir ces petites entreprises) et à la
rationalisation accrue de l’exploitation de l’infrastructure disponible
auprès des opérateurs des réseaux publics. A suivre !