La
collaboration dans le domaine du transport qui existe, depuis 2002, entre la
Société nationale des chemins de fer de Tunisie (SNCFT) et l’Office des
céréales, semble bénéfique pour les deux parties, et donc à l’économie
nationale. Ce qui explique, à coup sûr, la reconduction de l’accord de
partenariat pour une période supplémentaire de 5 ans (2007-2011). Le nouvel
accord a été signé au siège de la SNCFT par son P-DG MM. Abdelaziz Chaabane,
et Mohamed Chokri Ayachi, Directeur général de l’Office des Céréales, et ce
le vendredi 27 avril 2007.
Les quantités transportées par la SNCFT vont augmenter au cours des cinq
prochaines années, car ce moyen a permis d’améliorer le rendement de l’économie,
et d’alléger charges de la Caisse de compensation et de réduire les coûts.
En effet, près de 320.000 tonnes de céréales ont été transportées par la SNCFT
durant la période 1997-2001, et plus de 500.000 tonnes entre 2002 et 2006, soit
une augmentation de plus de 60%.
A l’Office des céréales, on souligne que le transport des céréales par le rail
lui a permis de faire des gains substantiels de l’ordre de 30% par rapport à la
route. Mais si ce gain a été possible, c’est parce que la SNCFT accorde des
tarifs préférentiels à l’Office. Est-ce que les opérateurs privés bénéficient,
eux aussi, des tarifs préférentiels ? Si ce n’est pas le cas, peut-on parler de
distorsion des règles de la concurrence ? Pas vraiment, car en matière de
transport, chacun est libre de fixer son prix.
En revanche, au moment où la Tunisie est pleinement engagée, à l’instar de tous
les pays de la planète, dans une course à l’économie d’énergie –montée des prix
des hydrocarbures oblige-, le recours à ce type de transport est sans doute à
saluer. Car, derrière cela il y a également une diminution de la pollution et
donc une préservation de la nature et de l’environnement.
La
