Mr
–pardon Sir- Alaster Hawthorn, professeur d’économie du tourisme de son
état, a séjourné cent fois en 30 dernières années –la 101ième fois est
prévue pour janvier prochain. Et comme il se doit, lors de son centième
voyage dans notre pays, il a été accueilli par le ministre du Tourisme en
personne. 350.000 anglais ont visité la Tunisie au cours de l’année 2006,
soit une augmentation de 9% par rapport à 2005.
Mais Sir- Alaster Hawthorn fait partie d’une espèce rare…
‘’Rare’’, le mot n’est pas fort. Car, si Sir Alaster Hawthorn a visité la
Tunisie cent fois, combien de touristes ne reviennent jamais dans notre
pays, après une première visite? En tout cas, les chiffres sont suffisamment
éloquents en la matière : le taux de retour est très bas, ce qui est dommage
compte tenu de tous les efforts déployés par les pouvoirs publics visant à
améliorer la situation du secteur.
Aujourd’hui à la retraite, cet ancien professeur d’économie du tourisme a
indiqué être tombé sous le charme de la Tunisie, notamment de son peuple,
qu’il a trouvé accueillant. Et estime que ‘’malgré les évolutions et la
nette évolution de son tourisme, la Tunisie est restée attachée à son
authenticité et son identité ; c’est ce qui a toujours forcé mon respect et
ma considération” pour ce pays. Au point que le touriste anglais n’hésite
pas à dire que “quand je suis en Tunisie, je me sens réellement chez moi”.
Et si on avait ne serait-ce qu’un milliers de ‘’Sir Alaster Hawthorn, à
coup sûr le tourisme tunisien se porterait mieux. Mais pour cela, il
faudrait que professionnels et administration du tourisme mettent la main en
termes de vulgarisation des produits touristiques, mais également en termes
de respect de qualité.
En attendant, disons tout de même merci à Sir Alaster Hawthorn, et comme
l’on dit de l’autre côté de la Manche, welcome in Tunisia.
Mr
