‘’Cités du Savoir’’ : Impossible sans les SS2I !

deontologie2304.jpgNous
venons de constater, avec un certain effarement, qu’un Colloque (qui semble
pourtant d’une grande qualité) sur le rôle de la société civile dans
l’édification des cités du savoir n’avait pas programmé la participation
d’un acteur majeur dans ce domaine : les sociétés de services et
d’ingénierie informatique (SS2I).

C’est dommage car les questions que pose ce Colloque (les 9 et 10 mai à la
Cité des Sciences) sont les bonnes. Lisez bien, car il s’agit d’identifier
ceux qui sont les plus aptes à y répondre :

– Quelles sont les principales nouveautés technologiques susceptibles de
changer les contours des villes pour en faire des ‘’Cités du Savoir’’ ?

– Quelles sont les nouvelles normes relatives aux services de
communication, de santé, de finance… et nécessaires pour la construction des
communautés de l’intelligence numérique dans une Cité du Savoir ?

– Quelles sont les nouvelles normes relatives à la circulation de
l’information et susceptibles de contribuer à la sécurité des Cités du
Savoir ?

– Quels sont les changements adéquats à apporter aux institutions
éducatives, universitaires et de formation pour contribuer à l’émergence des
communautés numériques et pour que le Savoir communiquant, partagé et
profitable à tous devienne une réalité en Tunisie ?

– Quel rôle joueront les nouvelles technologies dans la conception
architecturale des projets urbanistiques dans une Cité du Savoir ?

– Existe-t-il actuellement des modèles de Cités du Savoir dans le monde ?

L’ennui, c’est qu’une lecture attentive de ces questions nous montre que
les parties les plus habilitées à répondre à ces questions ne s’arrêtent pas
aux invités du Colloque (experts en communication, responsables de centres
de recherche, d’entreprises publiques et privées, maires de villes et
urbanistes). Un acteur capital, dont les compétences se trouvent au premier
plan de toutes les questions techniques liées à la Société du Savoir,
matrice logique des ‘’Cités du Savoir’’, manque à l’appel : il s’agit de ces
sociétés de services et d’ingénierie informatique qui ont toujours été les
premières à mettre la main à la pâte dans toutes les facettes techniques à
chaque fois que la Tunisie avançait d’un nouveau cran sur le chemin de la
Société du Savoir.