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Il était aussi
l’instigateur de l’enseignement de l’informatique en lançant au début des
années quatre-vingt le Centre Bourguiba de Bureautique et de Micro
Informatique, transformé ensuite en Institut National de Bureautique et de
Micro Informatique. En 1984, j’étais élève du Lycée Bourguiba de Tunis, et
nos premières séances en informatique étaient au CBMI, sous la supervision
de si Mokhtar. Nous étions deux élèves par poste, Monsieur Laätiri, avec
toutes ses hautes occupations, avait le temps pour venir dans les classes et
se fâchait si le clavier n’était pas au milieu et que l’un des élèves ne
participait pas au travail…
Il y a quelques mois, je l’ai trouvé à l’INBMI, il était là pour je ne sais
quelle raison. Il a croisé deux stagiaires, il ne s’est pas empêché de leur
donner des directives et du travail à faire et revenu plusieurs fois pour
voir ce qu’ils ont fait. Je regrette aujourd’hui ma timidité ces jours là,
parce que je voulais lui exprimer mon estime et respect profond et le grand
amour que je sens pour sa personne.
Des sentiments que partagent sûrement avec des milliers de nos compatriotes.
Allah yarhmou we yjezih bejanna.
H. MASTOURI
Réaction à l’article :
Décès de Mokhtar Laâtiri : Aux grands hommes, la patrie est reconnaissante !
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