[12/05/2007 08:03:18] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a fait du surplace lors de la semaine passée, qui a été principalement marquée par une réunion sans surprise de la Fed et un fléchissement des ventes de détail, et cette tendance pourrait continuer, selon des analystes. Sur la semaine écoulée, l’indice des 30 valeurs vedettes, le Dow Jones Industrial Average (DJIA), a engrangé 0,46% pour terminer vendredi à 13.326,22 points. Il a atteint mercredi un niveau record en clôture à 13.362,87 points. L’indice composite du Nasdaq a quant à lui cédé 0,39% sur la semaine, pour clôturer à 2.562,10 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 (SP 500) a enfin grignoté 0,01%, finissant la semaine à 1.505,85 points. Sur le marché obligataire, le taux de rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 4,670% contre 4,640% vendredi dernier et celui à 30 ans à 4,849% contre 4,804%. Fléchissement de la consommation américaine, poursuite de la vague de fusions-acquisitions, et communiqué sans surprise de la Réserve fédérale: les événements de la semaine passée n’ont pas permis à Wall Street de continuer son ascension des derniers mois. Et la pause printanière promet de durer à en croire les analystes. Ainsi, selon Frederic Dickson, analyste chez D.A. Davidson and Co, “il va y avoir un +assèchement des bonnes nouvelles+ pendant plusieurs semaines, à moins que les prix de l’essence ne redescendent de manière inattendue”. Mais si cela n’est pas le cas, “les acheteurs seront satisfaits de laisser les prix baisser avant de reprendre leurs achats”, a-t-il estimé. Analyste chez AG Edwards, Al Goldman prévoit lui aussi un recul du marché à court terme, le jugeant actuellement surévalué. “Les bons résultats de sociétés du premier trimestre sont derrière nous. Les conditions sont donc établies pour une correction très normale”, a-t-il indiqué. Seul Michael Malone reste modérément optimiste. “Je ne sais pas quel est le potentiel de hausse la semaine prochaine mais je pense que le potentiel de baisse est lui aussi limité”, a-t-il affirmé. “Il pourrait y avoir de nouvelles données économiques positives”, a-t-il notamment avancé. La modération des prix de gros en avril a en effet aidé la Bourse à progresser vendredi. Or l’indice des prix à la consommation doit être publié mardi et pourrait à nouveau faire état d’une inflation sous contrôle, à l’image de plusieurs indicateurs similaires ces dernières semaines. Cela pourrait inciter les investisseurs à parier sur une baisse de taux plus rapide que prévu de la part de la Réserve fédérale, ce qui est toujours un facteur de soutien du marché. Autres publications susceptibles de faire bouger le marché: l’indice de la production industrielle pour avril qui sera publié mercredi, ainsi que les mises en chantier de logement (mercredi aussi) très surveillées dans un contexte de net ralentissement du marché immobilier. Enfin, l’indice de confiance de l’Université du Michigan donnera un aperçu du moral des ménages américains en mai. “Une chose qui est difficile à prédire et est pourtant un important contributeur d’appréciation du marché est l’activité des fusions et acquisitions”, a aussi souligné Michael Malone. “D’un point de vue technique, le marché est un peu trop haut (…) mais il y a beaucoup d’argent et les investisseurs sont prêts à l’investir”, a-t-il ajouté. |
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