Deux parcs seront prêts fin 2007 , ce sont ceux de
Kairoun et Hammam-Sousse. Les autres (Zaghouan, Béja, Medenine, Tozeur ,
Tataouine, Kebili, Sidi Bouzid ,et Jendouba) ne seront pas prêts avant fin
2009.
Actuellement 5 parcs sont fonctionnels (Gafsa, Le Kef, Monastir , Siliana et
Kasserine), avec pour mission de faciliter et de soutenir le développement
de réseau d’entreprises opérant dans le secteur des TIC et aussi des SSII de
téléservices.
Ces cyberparcs sont des lieux de promotion de la culture entrepreneuriale
parmi les diplômés du supérieur et ce en mettant à leur disposition des
locaux équipes en infrastructures télécoms , de l’assistance technique , du
conseil et de la mise en relation.
Ces cyberparcs ont nécessité un investissement global de 5 millions de DT.
Toutefois, la direction des ces espaces est confiée a des Structures
administratives peu efficaces et régies par la réglementation publique
surtout au niveau équipement et investissements; ce qui se répercute sur
l’avancement de leur réalisation.
Ainsi l’arrêt de la construction de l’extension de la pépinière du Pole
Technologique El Ghazela , due à la défection de l’entrepreneur choisi sur
le principe sacro saint du moins disant et qui va engendrer au moins un
retard de 2 ans dans la finalisation du projet, et de celle du Pole
technologique El Ons à Sfax. De ce fait, ce pôle se limite aujourd’hui à une
petite pépinière dans laquelle 8 SSII sont installées, qui ne peuvent même
pas disposer de la messagerie internet -ce qui est une aberration pour des
SSII opérant dans le domaine des TIC.
Une refonte totale des lois d’encadrement de ces structures est aujourd’hui
nécessaire. Elle devra avoir pour finalité d’en faire des entreprises
commerciales autonomes , avec un pouvoir régional très fort afin de les
intégrer dans le tissu économique régional , avec les chambres de commerce ,
l’UTICA et les professionnels du secteur.
Les Poles et les Cyberparcs sont des espaces de création et de production
économique et non des musées ou des unités de recherches. Leur
direction doit être confiée à des entrepreneurs, et non a des universitaires
plutôt rompues aux travaux de la recherche et des laboratoires.