Plasturgie : L’ultimatum du positionnement stratégique
Alors que le Salon ‘’Plastic Expo 2007’’ commence à remballer ses
cartons, les regards se posent, actualité oblige, sur un secteur qui doit
vraiment se renouveler s’il souhaite garder ses atouts et ses marchés.
Certes, de la centaine d’entreprises opérationnelles dans ce secteur, 70
sont totalement exportatrices. Certes, la part des plastiques techniques
dans la production globale est de 12% (10% en moyenne mondiale). Certes,
nous avons quatre décennies d’expérience dans ce domaine… Mais pour les connaisseurs, il est clair que des efforts sont à faire de la
part des entreprises (spécialement dans le domaine de l’emballage souple) si
elles veulent survivre à une globalisation des marchés qui est devenue une
réalité indiscutable.
Des efforts pour être de plus en plus excellents dans ce que nous faisons
déjà et pour anticiper les tendances. Des efforts pour améliorer les
équipements (donc au niveau de la production), les taux d’encadrement, le
management de la qualité, le marketing (il faut nous faire connaître
davantage), la gestion à tous les niveaux… Des efforts pour oser aller vers
de nouveaux défis dans le sens que la quasi-totalité des matières premières
et des moules sont importés. Des efforts pour garder notre atout capital de
la proximité avec l’Union Européenne (qui nous favorise, même contre les
Asiatiques) car les Européens sont clairs : le marché tunisien vaudra de
plus en plus sur des considérations de taille critique que seul peut
satisfaire l’activation d’un partenariat solide avec les autres pays
maghrébins.
En un mot, le secteur a besoin d’un nouveau positionnement stratégique. Et
là, vous connaissez la musique : pas de repositionnement qui tienne sans
investissement dans de nouvelles ressources à tous les niveaux !