Télécommunications : Cinq ans pour un grand bond en avant
Le
XIème Plan de développement économique (2007-2011) devrait voir le secteur
des télécommunications faire un grand bond en avant. C’est du moins ce sur
quoi les pouvoirs publics tablent pour les cinq prochaines années, ainsi que
l’a expliqué M. Montacer Ouaïli, ministre des Technologies de la
Communication, lors du déjeuner-débat organisé par la Chambre
tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI).
Les attentes du
gouvernement vis-à-vis du secteur des télécoms découlent de l’objectif
suprême que le pays, pour le onzième plan de développement, à savoir un taux
de croissance de 6,1%. Ce qui suppose que les télécoms fassent, durant cette
période, un bond de 17% -alors qu’il a crû au rythme de 20% jusqu’à fin
2006-, pour pouvoir «avoir une grande contribution à la croissance
économique» du pays.
Toujours d’un point de
vue quantitatif, le secteur devrait contribuer au produit intérieur brut à
hauteur de 13,5% (contre 8% durant le précédent plan). Ce qui suppose que
les investissements dans les télécoms augmentent en conséquence à 6,6
milliards de dinars (5,3 milliards de dinars à fin 2006), et que la part du
secteur privé y passe de 45 à 58%.
Grâce à ce saut
quantitatif dans les télécoms, le nombre d’internautes devrait passer à 5
millions en 2011 (1,4 million aujourd’hui), celui des abonnés au haut débit
à 1 million, alors que la densité téléphonique passerait de 87,1 à 108%, et
la proportion de familles disposant d’un ordinateur de 7,8 à 30%.
Qualitativement, les
télécommunications devraient devenir, selon le mot du ministre des
Technologies de la Communication, un secteur «plus ouvert, concurrentiel, et
compétitif», offrir des «services innovants avec la qualité requise», le
«haut débit pour tous» et «un contenu en ligne plus développé».
Le
