[22/05/2007 10:11:03] PARIS (AFP) Les modalités d’application des mesures fiscales promises par Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle restent à “discuter”, a indiqué mardi le ministre du Budget et des Comptes publics Eric Woerth. Interrogé sur LCI, Eric Woerth a souligné que “ce qui nous engage, c’est le projet de Nicolas Sarkozy. Après on peut discuter de modalités sur beaucoup de choses”. Les propositions du nouveau président de la République pendant la campagne (détaxation des heures supplémentaires, exonération des intérêts d’emprunt, bouclier fiscal à 50%), “ne seront pas dénaturées, elle seront appliquées de la façon la plus pure, la plus efficace”, a-t-il assuré. Interrogé sur le périmètre exact et le coût budgétaire de ces mesures, le ministre ne les a pas détaillées. “Les textes sont en cours de préparation entre Matignon, l’Elysée et les ministères compétents, et puis cela fera l’objet d’une présentation en Conseil des ministres très prochainement”, a-t-il indiqué. “Je suis un ministre politique, je ne suis pas un comptable en charge des comptes. Je suis en train d’essayer de faire en sorte qu’on puisse arbitrer entre ces mesures”, a-t-il déclaré. La suppression des charges et de l’impôt sur le revenu appliqués aux heures supplémentaires représente “plusieurs milliards d’euros, (mais) cela dépend de ce que nous prenons”, a-t-il souligné. Quant au crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt, tout dépend également des détails de la mesure, a déclaré le ministre. “Est-ce que vous plafonnez ? Est-ce que vous ne plafonnez pas ? Est-ce que vous considérez que c’est l’ensemble des intérêts qui sont concernés?” ou une partie, s’est-il interrogé. Le plafonnement des impôts directs à 50% des revenus (le “bouclier fiscal”) fera “partie du paquet fiscal du mois de juillet et sera mis en application le plus vite possible”, a-t-il précisé. |
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