M.
Amor Tahar (Tunisie), directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie
centrale, au Fonds Monétaire International (FMI) a salué, mardi, à Tunis, la
décision de la Tunisie d’utiliser une partie des recettes des privatisations
pour réduire sa dette publique et a formé l’espoir de les voir utilisées à
100%, à cette même fin.
Le
responsable du FMI, qui présentait le rapport semestriel du Fonds sur la
situation et les perspectives macroéconomiques dans la région du
Moyen-Orient et Asie centrale, a ajouté que l’encours de l’endettement
tunisien demeure assez élevé (55% du PIB) et qu’il est impératif de le
réduire, à moyen terme, à 40% du PIB, à l’instar d’autres pays émergents
ayant le même degré de développement que la Tunisie.
Selon lui, un endettement élevé constitue une vulnérabilité qui risque de
compromettre l’accès de la Tunisie au marché financier international et son
corollaire immédiat, l’investissement dans le pays.
Intervenant dans le même sens, M. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque
centrale de Tunisie, a déclaré que la récente amélioration du risque
souverain du pays (passage de «BBB+» à «A» avec perspective stable) a été le
fruit de deux éléments essentiels : la baisse de la dette et celle des
créances douteuses.
M.
